Si les précipitations de début février n’ont eu qu’un impact réduit sur l’amélioration des réserves en eau des barrages, celles enregistrées depuis le 26 février dernier ont eu en revanche un impact conséquent. Le taux de remplissage moyen des barrages du Royaume a en effet gagné 17% entre le 26 février dernier et le 13 mars courant, égalant pour la première fois, ce mardi, son niveau de la même période de l’année dernière. Selon les données du secrétariat d’Etat chargé de l’eau, les réserves des barrages s’établissent désormais à 58,3%, soit quelque 8,8 milliards de mètres cubes.
L’amélioration observée durant cette courte période tient compte des fortes précipitations enregistrées dans plusieurs régions du Royaume. A titre d’exemple, depuis le 26 février, les bassins de Tanger et de l’ouest de la méditerranée ont enregistré entre 200 et 300 millimètres (mm) de pluies.
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Les bassins de Sebou, du Loukous et de Souss Massa ont enregistré entre 100 et 200 mm. Ceux d’Oum Rbii, Bouregregue, Tansift, Melouia et du centre ont pour leurs parts enregistré moins de 100 mm.
A cela s'ajoutent les importantes quantités de neige sur les hauteurs qui, une fois la fonte des neiges entamée, alimenteront à leurs tours les réserves des barrages. De quoi retrouver un peu d’optimisme sur la situation hydrique du royaume. Certes, celle-ci reste critique, mais le pire que l’on craignait au début de la saison des pluies, avec un taux de remplissage des barrages frôlant avec les 30% à peine, semble désormais évité.