Automobile: le Maroc montre les crocs

Moulay Hafid Elalamy, ministre du commerce, de l'industrie, des investissements et de l'économie numérique.

Moulay Hafid Elalamy, ministre du commerce, de l'industrie, des investissements et de l'économie numérique. . Le360

Revue de presseKiosque360. Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, est revenu, devant un parterre de chefs d’entreprises, sur le potentiel industriel du pays, notamment celui du secteur de l’automobile, pour lequel le Maroc nourrit de grandes ambitions.

Le 01/10/2017 à 22h35

Dans son édition du jour, L’Economiste revient sur les déclarations de Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, qui s'est exprimé devant plusieurs entrepreneurs et chefs d’entreprises adhérents de la CFICM. Il a ainsi annoncé «que le taux d'intégration dans l'automobile avait dépassé les 50% et que l'ambition affichée était d'atteindre 1 million de véhicules par an» à l'horizon 2020. De quoi propulser le Maroc à la 7ème place mondiale à terme.

Pour ce qui est des zones industrielles, le ministre veut suivre la tendance internationale et mettre en place soit des villes industrielles, soit des zones modestes proches des villes, pour optimiser les coûts.

En ce qui concerne les investissements chinois, Elalamy, rapporte le quotidien, «dit ne s’être pas fixé d’objectifs». Toujours est-il que ces investisseurs, qui se tournent vers des modèles plus compétitifs pour relocaliser des activités productives, sont une grande opportunité pour le Maroc. Et, affirme le ministre, le pays «est parfaitement capable» de capter cette demande.

Pour ce qui est du développement en Afrique, le ministre de l’Industrie, cité par le journal, estime «qu’avec le lancement du Plan d’accélération industrielle 2014-2020, le réflexe Afrique s’est développé davantage. Nous entrons de plain-pied dans l’agenda transformatif du continent, dans le cadre d’une logique de co-émergence».

D’ailleurs, l’entrée du royaume dans la CEDEAO représente un potentiel de coopération économique et de croissance énorme, qui permettra une création de chaînes de valeurs transnationales. Sauf que cela suscite les craintes des opérateurs. notamment quant à la sécurité juridique et à la gouvernance…. Mais, avance Moulay Hafid Elalamy, «le risque est présent dans toutes les entreprises. Ce continent regorge d'opportunités et les frileux laisseront la place aux autres».

Par Rachid Al Arbi
Le 01/10/2017 à 22h35