Automobile: le marché affiche une petite forme au premier semestre

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Revue de presseKiosque360. Le marche de l’automobile n’a pas le moral depuis le début de l’année. Sur les six premiers mois de 2019, 72 500 voitures de tourisme ont été vendues, alors que l’année dernière à la même période, le compteur affichait déjà 84 000 unités vendues.

Le 06/08/2019 à 22h48

La santé du marché de l’automobile est frileuse depuis le début de l’année. Selon Les Inspirations Eco, qui s’intéresse au sujet dans sa publication de ce mercredi, quelque 72 500 voitures de tourisme ont été vendues sur les six premiers mois de l’année, contre 84 000 unités à la même période de l’année dernière.

Soulignons que pour 2019, les différents concessionnaires tablent sur une croissance de 5% alors que les ventes de voitures neuves ont enregistré un repli de 13,7% sur le premier semestre de l’année. Le journal fait remarquer que le segment des VUL (Véhicules utilitaires légers) affiche une hausse de 22,5%, avec pas moins de 8 225 unités vendues. En ce qui concerne les Véhicules particuliers (VP), le plus important du marché automobile national, on apprend que la plupart des marques ont connu une baisse de forme au niveau des ventes et que seules les marques Peugeot (en progression de 17,8% avec une part de marché de 7,5%) et Citroën (38,7%) se distinguent.

Les Inspirations Eco note que les autres marques ont souffert de cette morosité du marché. Dacia (29,8% de part de marché) affiche un recul de 14,7%, Renault est en baisse de 9,5% (avec une part de marché de 15,5%). La marque Hyundai a enregistré une décroissance de 2,2% de ses ventes, Volkswagen est à -30%, tandis que Ford affiche un repli de 53,4%.

Au vu de ces contre-performances, plusieurs questions se posent, estime le quotidien, ajoutant que l’objectif des concessionnaires de réaliser une croissance de 5% en 2019 est difficilement atteignable. Les Inspirations Eco semble pointer du doigt l’arrêt de la formule de crédit à 0% en avril dernier par l’Association professionnelle des sociétés de financement comme l’un des principaux facteurs ayant plombé le marché. Les opérateurs sauront-ils se montrer assez innovants pour surmonter ce mauvais temps, s’interroge le journal.

Par Ismail Benbaba
Le 06/08/2019 à 22h48