Une situation extrêmement préoccupante: alors que le Maroc est mondialement réputé pour l’immense qualité de ses goûteuses oranges, le Royaume est actuellement confronté à de nombreux défis.
Objectif: trouver des solutions durables, dans le but de relancer les exportations, actuellement en chute libre, et ce, depuis plusieurs mois, constate le site d’informations économiques Maghreb Émergent.
«Outre les conditions climatiques défavorables au Maroc, d’autres facteurs mondiaux ont également influencé la baisse de la production d’agrumes. La sécheresse en Espagne et en Italie, les ouragans aux États-Unis et les gelées en Turquie ont tous eu un impact négatif sur la disponibilité des oranges sur le marché mondial», explique le site d’informations spécialisé dans l’économie.
Ainsi, en Espagne et en Italie, la sécheresse a réduit les rendements et la qualité des agrumes, tandis que les ouragans aux États-Unis ont quant à eux endommagé les plantations et même perturbé les chaînes d’approvisionnement.
Les gelées en Turquie ont elles aussi entraîné une diminution de la production d’oranges dans ce pays.
Ces phénomènes naturels ont donc réussi à contribuer à la baisse de la production d’agrumes dans plusieurs pays, ce qui a eu un impact réel sur l’offre mondiale en oranges. Et le Maroc aussi n’y échappe pas.
«La concurrence, intense, des exportations d’oranges égyptiennes pourrait exercer une pression sur les prix à l’échelle mondiale et affecter les exportateurs marocains. En effet, l’Égypte est le plus grand exportateur mondial d’oranges et prévoit d’augmenter ses exportations lors de la saison 2022/2023», ajoute Maghreb Emergent.
Cette croissance des exportations égyptiennes pourrait permettre aux oranges égyptiennes de conquérir les segments où les produits du Maroc étaient auparavant présents, ce qui renforcera ainsi la concurrence sur les principaux marchés mondiaux.
Les pays importateurs-clés des oranges marocaines, tels que les Pays-Bas, les États-Unis, le Canada, la Mauritanie et la Russie, pourraient être davantage attirés par les oranges égyptiennes, en raison de leur disponibilité croissante, et de leur potentiel de prix compétitifs.
«Cela pourrait entraîner une diminution de la demande pour les oranges marocaines, et une baisse des prix sur le marché mondial. Les exportateurs marocains devront donc faire face à une concurrence, plus féroce, de la part des fournisseurs égyptiens, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur leurs revenus d’exportation», explique le média numérique.
Uniques solutions: investir dans des technologies agricoles avancées, ainsi que développer de nouveaux marchés.