Bonne nouvelle pour l’arganiculture. Ce 17 février, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, a assisté à une présentation de résultats des travaux de recherche de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) au domaine expérimental d’Agadir Melk Zhar, relevant de l’INRA.
Ces travaux de recherche menés par l’INRA sur l’arganier «permettent aujourd’hui d’atteindre une avancée considérable en matière d’amélioration génétique et d’amélioration de la conduite technique de l’arganiculture», souligne La Vie Eco.
L’hebdomadaire indique ainsi que six nouvelles variétés d’arganiers ont été développées et inscrites au catalogue officiel. Une variété pollinisatrice performante est également en cours d’inscription. Selon le journal, ces nouvelles variétés auront comme conséquences des performances agronomiques au niveau du rendement et de la qualité, surtout pour les huiles d’argan.
Toujours selon la même source, les avancées exposées ce jour-là «permettent de passer à une étape importante de domestication de l’arganier et de maîtrise de la génétique de l’arganier». Et d'insister sur la facilitation de la transition vers une filière structurée et maîtrisée.
Lors de cette présentation, le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, en a profité pour lancer les premières plantations de l’arganier en verger à partir des nouvelles variétés, sur une superficie de 406 ha au niveau des communes territoriales de Belfaa et Ait Milk.
L’hebdomadaire rappelle que ce projet s’inscrit dans le cadre du programme global de développement de l’arganiculture sur une superficie de 10.000 ha à l’horizon 2022, programme lancé par le roi Mohammed VI en février 2020. Estimé à 8,8 millions de dirhams, ce projet, étalé sur la période 2021-2024, devrait profiter à 89 bénéficiaires, dont 19 femmes et 11 jeunes. Parmi ses objectifs, améliorer le revenu des bénéficiaires pour atteindre près de 24.000 DH/ha et créer près de 20.300 journées de travail/an.