Aéronautique: les opérateurs misent gros sur 2023

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Revue de presseKiosque360. L’industrie aéronautique a plutôt bien tiré son épingle du jeu en 2022, en dépit de la conjoncture internationale. Les opérateurs tablent sur une croissance plus soutenue en 2023. Cet article est une revue de presse de L’Economiste.

Le 29/12/2022 à 23h15

2022 a plutôt été une bonne année pour le secteur aéronautique marocain. C’est ce que rapporte L’Economiste dans sa livraison du jour. Le quotidien indique qu’en dépit de l’impact de la crise de Covid-19, l’industrie a réussi à renouer avec la croissance cette année, et dépassera même le record historique de 2019.

Il va sans dire que 2023 s’annonce sous de bons auspices, avec une tendance qui restera haussière. L’Economiste souligne que la plateforme marocaine va demeurer incontournable dans un contexte géopolitique dominé par la guerre en Ukraine et ses incertitudes, les besoins de rationalisation de la supply chain et les exigences de décarbonation. En tous cas, les professionnels sont très optimistes, et estiment que le secteur enregistrera une croissance soutenue, plus qualitative et plus durable au cours des prochaines années.

Ils font aussi remarquer que le secteur fait face à un challenge considérable de zéro émission à l’horizon 2050. On apprend aussi que sur les deux prochaines années, le Maroc accueillera de nouveaux investissements dans le secteur de l’aéronautique.

Le quotidien assure qu’ils seront réalisés par des acteurs majeurs avec une plus grande diversification des marchés, notamment les Etats-Unis, le Canada, l’Espagne, l’Allemagne, le Royaume-Uni, et bien d’autres. La même source poursuit en soulignant que le secteur devrait aussi devenir la locomotive d’autres activités connexes comme l’industrie de la défense, de la sécurité, etc.

Notons que les filières aéronautiques poursuivront leur montée en charge en termes de taux d’intégration local et de compétences: «Pour les opérateurs de l’industrie aéronautique, le Maroc restera une plateforme stratégique pour leur développement futur. Pour le secteur, la conjoncture générale est plus favorable», confie Hamid Benbrahim, président d’honneur du GIMAS et président de l’Institut des métiers de l’aéronautique, cité par L’Economiste.

Le quotidien précise que la croissance qualitative que vise le secteur nécessitera la mobilisation des ressources humaines et des talents capables d’être à la hauteur des exigences des acteurs de l’industrie. Pour rappel, selon les données de l’Office des changes, les ventes du secteur de l’aéronautique ont repris leur élan haussier, totalisant quelque 5,179 milliards de dirhams à fin mars 2022, en progression de 53% par rapport à une année auparavant.

Par Ismail Benbaba
Le 29/12/2022 à 23h15