Accra: le groupe OCP s’associe à l’UA et à l'AUDA-Nepad pour lutter contre la pauvreté et la faim en Afrique

Lors de la signature du protocole d'accord, mercredi 4 septembre à Accra.

Lors de la signature du protocole d'accord, mercredi 4 septembre à Accra. . DR

Au Ghana, la Commission de l'Union Africaine, l’AUDA-NEPAD et le Groupe OCP viennent de nouer un partenariat tripartite pour soutenir le développement du secteur agricole africain.

Le 05/09/2019 à 12h13

Ce partenariat a pour principal but de mettre en œuvre et de réaliser les objectifs définis par la "Déclaration de Malabo" de l'Union Africaine, adoptée par les Chefs d’Etat et de gouvernement en 2014 en Guinée Equatoriale, indique le groupe OCP dans un communiqué.

Un mémorandum d’entente définissant les axes de ce partenariat a été signé par Josefa Leonel Correia Sacko, commissaire en charge de l'agriculture et de l'économie rurale au sein de la Commission de l'UA; Mostafa Terrab, PDG du groupe OCP et Dr Ibrahim Assane Mayaki, PDG de l’AUDA-NEPAD, représenté par Dr Hamadi Diop, directeur du Programme gouvernance des ressources naturelles, sécurité alimentaire et nutrition au sein de l’AUDA-NEPAD.

La signature du protocole d'accord a eu lieu, hier, mercredi 4 septembre, à Accra en marge de l’African green revolution forum (AGRF) qui se tient depuis le 3 septembre dernier et se poursuivra jusqu'à demain, vendredi 6 septembre, dans la capitale ghanéenne.

En effet, les partenaires nourrissent une ambition mutuelle, à savoir réduire la faim et la pauvreté, grâce à la transformation de l'agriculture africaine. A travers ce mémorandum d’entente, l'Union Africaine, l’AUDA-NEPAD et le groupe OCP comptent promouvoir l’utilisation des intrants agricoles, tout en ayant accès à des engrais personnalisés, adaptés aux sols et aux cultures de chaque région avec pour finalité de développer l’efficacité de toute la chaîne de valeur des engrais.

En outre, l’accord va encourager un environnement favorable aux investissements du secteur privé dans l’agriculture, mais aussi doter les États membres de politiques et d'outils adéquats pour soutenir la réalisation des engagements d’Abuja sur l’utilisation des engrais.

De même, poursuit ce communiqué, le partenariat favorisera l’utilisation efficace et durable des petits agriculteurs afin d’accroître leur productivité. Par ailleurs, cet accord va non seulement promouvoir une croissance inclusive, mais aussi soutenir les politiques agricoles nationales et régionales visant à encourager l'adoption de bonnes pratiques et d'innovations agricoles.

Par Ayoub Khattabi
Le 05/09/2019 à 12h13