A la veille du ramadan, les prix de la tomate baissent considérablement

A la veille du mois sacré, les prix des tomates ont baissé pour atteindre 4 à 5 dirhams le kilogramme.. DR

Revue de presseDébut février, la tomate était vendue au détail entre 13 à 15 dirhams le kilogramme. Une hausse des prix qui allait priver plusieurs consommateurs de ce produit phare de la cuisine marocaine, fortement utilisé pendant le mois de Ramadan. Pourtant, à la veille du mois sacré, les prix des tomates ont baissé pour atteindre 4 à 5 dirhams le kilogramme, constate l’hebdomadaire La Vie Éco.

Le 19/03/2023 à 20h35

«Pas d’inquiétude à se faire pour l’approvisionnement du marché local durant ce mois de Ramadan. Le panier des ménages ne manquera pas de tomates», rassure l’hebdomadaire en précisant que les prix sont en baisse depuis deux semaines aux marchés de gros. «Cette baisse est due à la stratégie adoptée par le gouvernement qui s’est associé aux professionnels pour faire face à la flambée des prix», affirme le journal.

D’après ce dernier, la hausse des températures dans les zones de production a contribué à cette baisse des prix, car elle a eu pour effet de doubler la récolte. Chiffres à l’appui, l’hebdomadaire relève que 3.500 tonnes sont désormais produites par jour contre 1.700 tonnes auparavant.

Outre l’impact sur la baisse des prix, cette hausse de production a également une incidence sur l’export. En effet, les volumes exportés atteignent désormais 1.350 à 1.400 tonnes par jour. Avant le 19 février et l’intervention des pouvoirs publics pour imposer un quota d’exportation à l’international, le volume avoisinait les 1.600 tonnes par jour. Si le cours se situe entre 1,50 et 1,80 euros le kilo exporté au marché de Perpignan, la tomate marocaine est toujours demandée en Europe.

Cité par La Vie Éco, un producteur exportateur revient sur l’issue de la crise. «Nous avons ainsi réussi à mieux gérer la crise que l’an passé et à atteindre un équilibre pour ne perdre ni le marché intérieur ni le marché international», estime-t-il. Encore faut-il réorganiser la filière, comme le suggère l’hebdomadaire, pour lever les contraintes structurelles et conjoncturelles.

Parmi les sujets abordés, l’investissement dans la recherche et le développement (R&D). D’après le journal, cet investissement «est plus que jamais nécessaire pour améliorer nos processus de production car notre sécurité alimentaire en dépend». La réorganisation des circuits de distribution ou la stabilisation du marché local sont également mentionnés.

Par Le360
Le 19/03/2023 à 20h35