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Au lendemain de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la résolution consacrant l’autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine, le groupe Azura, producteur de fruits et légumes franco-marocain, annonce un nouvel investissement de 200 millions de dirhams à Dakhla. Un signal fort d’engagement économique et social, en parfaite résonance avec la vision royale pour le développement des provinces du Sud.

Dans un communiqué, l’Association marocaine des producteurs et exportateurs de fruits et légumes (Apefel) exprime sa profonde préoccupation face à la campagne de désinformation relayée par certains médias européens, remettant en cause, sans fondement scientifique, la conformité des tomates marocaines exportées vers le marché européen.

Une source autorisée au sein de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a formellement démenti les affirmations de l’association française UFC-Que Choisir, selon lesquelles les tomates marocaines contiendraient des résidus de pesticides dangereux pour la santé. L’ONSSA assure que les contrôles menés au Maroc garantissent la conformité et la sécurité des produits exportés.

La tomate se fait rare au marché de Yaoundé. Les ménagères sont désormais contraintes d’acheter deux petits fruits à 100 Fcfa. Une pénurie qui rend encore plus difficiles les conditions de vie des populations.

Pendant que les couloirs des Institutions bruxelloises bruissent des manœuvres entre protagonistes européens et marocains de la «guerre de la tomate», c’est depuis le Golfe d’Antalya que s’ancre la nouvelle dépendance des consommateurs européens aux importations de tomates anatoliennes. Doit-on s’en inquiéter?

Avec une progression de plus de 40% de ses exportations en dix ans, le Maroc s’impose désormais comme le deuxième fournisseur de tomates de l’Union européenne, derrière les Pays-Bas et devant l’Espagne. Une ascension portée par ses avantages compétitifs, mais aussi par le cadre commercial qui lie Rabat et Bruxelles.

En quête de nouveaux débouchés à l’international, les exportateurs marocains de tomates marquent des points en Scandinavie. Le Danemark, encore considéré comme un marché de niche, enregistre une croissance spectaculaire des volumes en provenance du Royaume.

Entre juin 2024 et mai 2025, les importations espagnoles de tomates en provenance du Maroc ont atteint un niveau record, dépassant les 80.000 tonnes pour un montant de plus de 115 millions d’euros. Une hausse significative qui confirme la place grandissante du Maroc sur le marché agricole espagnol.

À Chtouka, l’eau de mer dessalée irrigue désormais des milliers d’hectares de cultures maraîchères. Face au stress hydrique, la filière tomate trouve dans cette ressource une solution durable pour préserver ses rendements, maintenir l’emploi et consolider sa position à l’export.