«Exhausted on the Cross» (2021), le dernier ouvrage du poète palestinien Najwan Darwich, qui n'a, en fait, aucun lien familial avec Mahmoud Darwich, figure parmi les écrivains qui ont été sélectionnés pour le prix Sarah Maguire.
«Ce prix a été "shortlisté" dans cinq compétitions de prix littéraires à l’international. Je ne sais pas si ce prix est mérité ou pas, cela dit, je perçois cette situation comme étant le résultat de la chance et de la générosité de l’environnement culturel plus qu’autre chose», souligne cet écrivain palestinien, grand amoureux du Maroc, et qui se dit proche de l’univers de l’écrivain Abdelatif Laâbi.
«J’entretiens un lien particulier avec le Maroc et je connais Laâbi avant mes vingt ans. Il m’avait appris, il y a quelques années, que la vieille ville d’Al Qods en Palestine ressemble fortement à sa ville, Fès, (où a eu lieu la quatrième édition du festival Littératures itinérantes, Ndlr)», confie Najwan Darwich.
«Lorsque je me suis baladé dans l’ancienne médina de Fès, je me suis souvenu de ma promenade dans la ville d’Al Qods aux côtés de Abdellatif Lâabi», confie-t-il.
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Né en 1978 à Jérusalem, Najwan Darwich affirme que la poésie de Abdellatif Laâbi, qu’il a donc eu la chance de connaître, et avec lequel il entretient une belle amitié, est au centre de l’entraide humaine.
«A mon humble avis, la poésie, la culture n’ont pas de véritables valeurs si elle ne sont pas liées à la question de la justice sociale et de la libération. Avec la poésie de Laâbi, et celle de d’autres écrivains du Maghreb et du monde arabe, nous avons cet héritage et on doit le préserver», conclut-il.