Rémi Bonhomme, son directeur artistique: «Le FIFM a quelque chose en plus que beaucoup de festivals lui envient»

Rémi Bonhomme, directeur artistique du Festival international du film de Marrakech, lors de la 19e édition, en novembre 2022. . Adil Gadrouz / Le360

Le 16/11/2022 à 09h02

VidéoLe Festival international du film de Marrakech bat son plein, jusqu’au samedi 19 novembre 2022. Cinq jours après son ouverture, le directeur artistique, Rémi Bonhomme, qui a dirigé la Semaine de la critique durant de longues années à Cannes, avant de rejoindre l'équipe de Marrakech, livre son bilan à mi-parcours.

Comment s’est articulée cette 19e édition du Festival international du film de Marrakech?Cette édition est particulière, car c’est le retour du festival, donc, c’est un moment joyeux, attendu, de la part du public, des professionnels. On en a profité pour proposer un programme très riche, un grand écart entre de grands noms du cinéma qui font la renommée du Festival de Marrakech à travers le monde, et puis aussi, les jeunes talents que le festival met en lumière à travers cette compétition de premier et second films et aussi les jeunes talents marocains.

Cette année, nous avons quinze films marocains. Il y a une nouvelle relève de cinéastes marocains tout à fait passionnants. Nous avons eu une projection, hier, tout à fait électrique du film Reines de Yasmine Benkirane, qui a signé son premier long-métrage et je peux vous dire que dans la salle on sentait une électricité particulière du public marocain qui découvrait pour la première fois cette jeune auteur. 

Nous sommes à mi-chemin de la fin du festival. Quel est le bilan à mi-parcours?Nous sommes très heureux de voir le public en salles. Des salles pleines. Heureux de voir un public avide des rencontres qu’on propose par ces conversations des grands noms du cinéma. On retrouve le public dans les 50 débats qu’on a proposés.

Avec ses 19 ans d’existence, où se situe le Festival international du film de Marrakech dans la cartographie des grandes manifestations cinématographiques dans le monde?Il a une place unique. Il est le seul festival dans la région à avoir cette stature internationale et pour avoir œuvré en tant que directeur artistique du festival de Cannes avant de rejoindre la direction artistique du festival de Marrakech, je peux vous assurer que le festival de Marrakech a son quelque chose en plus que beaucoup de festivals envient.

A savoir ce rapport avec les grandes personnalités qui non seulement viennent, mais reviennent pour la qualité d’accueil qu’ils y retrouvent, pour l’amour du pays, et aussi ce rapport avec le public. C’est très rare d’avoir des festivals qui accueillent une telle brochette de stars, comme c’est le cas cette année.

Par Qods Chabaa et Adil Gadrouz
Le 16/11/2022 à 09h02