Cette médina, située dans le quartier Bab Bouhaja, connaît, par ailleurs, en cette période de ramadan une effervescence en raison de l’approche de l’Aïd el-Fitr. Ses ruelles, petites et sinueuses, et ses commerces de différentes natures grouillent de monde, chaque jour, après la prière de dohr. D’abord, parce qu’une grande partie de la médina a été réhabilitée et restaurée, suite aux orientations du Souverain, pour offrir au public un cadre adéquat pour le shopping et la promenade.
Cette cure de jouvence a été bénéfique pour la médina, rappelant aux Slaouis les bons lieux et moments de leur histoire. Il reste à la wilaya et à la municipalité de la ville à doter cet endroit d’un mécanisme efficace pour l’entretien et la préservation de ce patrimoine. Il ne faudrait pas abandonner ces espaces sans surveillance aux SDF et aux voyous, surtout la nuit, avertissent les riverains.
Côté commerce, l’activité a repris ses droits, à la grande satisfaction des marchands, selon plusieurs témoignages recueillis sur place par Le360. Que ce soit au Souk Laghzal, nouvellement doté d’une superbe place, au Souk Cheratine, au Souk Dhaibia (bijoutiers) ou au souk Sebbat, les commerçants assurent que malgré la hausse des prix de certains produits, les opérations commerciales connaissent «une évolution positive».
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Alors que la fin de ramadan approche, les magasins les plus visités par les clients sont ceux des vêtements traditionnels homme/femme de tous âges (djellabas, babouches, caftans ainsi que l’or). «Malgré la crise, les gens achètent toujours les bracelets et chaînes en or, et ce, en dépit de la hausse du prix du gramme du métal jaune qui vaut actuellement 600 dirhams sur le marché», a affirmé le bijoutier Jamal dans une déclaration pour Le360.