Vidéo. À Marrakech, Jemaâ El-Fna retrouve enfin ses halqas et sa «Bahja»

Dès le 13 novembre 2021, et surtout grâce au tourisme interne, acrobates, conteurs et charmeurs de serpents ont de nouveau investi Jemaâ El-Fna, pour le plus grand bonheur des touristes, surtout nationaux. 

Dès le 13 novembre 2021, et surtout grâce au tourisme interne, acrobates, conteurs et charmeurs de serpents ont de nouveau investi Jemaâ El-Fna, pour le plus grand bonheur des touristes, surtout nationaux.  . Le360 (capture image vidéo)

Le 18/11/2021 à 09h17

VidéoAvec le retour des halqas, la place Jemaâ El-Fna retrouve son dynamisme d’antan. Une bouffée d’air frais pour les artistes de rue de ce célèbre lieu de Marrakech, classé au patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'Unesco.

Dès le samedi 13 novembre dernier, les conteurs, charmeurs de serpents et autres tatoueuses au henné, ont investi cette célèbre place de Marrakech, pour exercer à nouveau leurs activités. La crise sanitaire avait mis un terme à celles-ci, qui n’avaient pas connu de trêve depuis au moins un siècle. La «Bahja», la très connue joie de vivre des Marrakchis, est donc à nouveau de mise sur cette place dont les activités remontent à la lointaine époque du Moyen Age. 

Les artistes de Jemaâ El-Fna ont donc pu enfin profiter de l’arrivée en nombre des touristes. Des cercles (halqas), bien aérés, à cause des restrictions sanitaires, se sont formés ici et là, autour des conteurs, danseurs, et acrobates. «Nous devons cette reprise, essentiellement, au tourisme interne, qui nous permet de maintenir la tête hors de l’eau», confie Youssef Rbii, acrobate.

Classée au patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l’Unesco, la place Jemaâ El-Fna figure parmi les attractions touristiques les plus visitées au monde. 

Après le coup d’arrêt brutal entraîné par la pandémie, les artistes de la place entendent aujourd'hui profiter d’un effet de rattrapage. Leur reprise intervient quelques mois après la levée des restrictions et la réouverture des frontières aériennes.

Par Ayoub Ibnoulfassih
Le 18/11/2021 à 09h17