Dans une démarche anthropologique, Abdelkrim Raddadi, professeur d’enseignement supérieur, vient d’éditer un ouvrage intitulé «Les cafés du Maroc» publié chez Marsam. Ce beau livre de 228 pages a pu voir le jour grâce à plusieurs partenaires, des cafetiers et des restaurateurs.
L’auteur, ancien chargé des affaires culturelles au consulat des États-Unis de Casablanca, grand passionné de photographie, a sollicité l’aide de plusieurs photographes connus dans la place.
Ces derniers ont mis à sa disposition plusieurs clichés qu’il a pu exploiter dans son livre offrant un éventail d’environ 90 cafés capturés dans toutes les villes du Maroc. Abdelkrim Raddadi a voulu mettre l’accent sur le contraste existant entre les cafés les plus populaires et les plus chics.
«Il n’y a pas de limites pour tenter d’impressionner et attirer les clients, sauf peut-être l’imagination, la créativité et bien évidemment l’investissement. Marbres, aquariums, cascades, rampes en bronze, imitations de tableaux de maitres...», écrit l’auteur dans son préambule.
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Abdelkrim Raddadi s’est intéressé entre autres au café la Poste de Marrakech, le café Bianca et celui de Mauritania à Casablanca, le café la Paix à Tétouan, le café Andalus à Fès.
Des cafés qui, comme témoigne Haj Younes à la fin du livre, ont vu le passage de plusieurs artistes et intellectuels étrangers et pas des moindres, à l’instar du café mythique la Comédie à Casablanca: Georges Moustaki, Johny Hallyday, Georges Brassens.