Les félicitations de Jack Lang au danseur contemporain Taoufiq Izeddiou, chevalier des Arts et des Lettres

Jack Lang, directeur de l'Institut du monde arabe (IMA), à Paris.

Jack Lang, directeur de l'Institut du monde arabe (IMA), à Paris. . DR

Le danseur contemporain Taoufiq Izeddiou, fondateur de la compagnie de danse contemporaine Anania a été décoré de l'insigne du chevalier des Arts et des Lettres de la République française. Jack Lang, directeur de l'Institut du monde arabe (IMA), le félicite dans une lettre et lui ouvre les portes de son établissement.

Le 19/07/2021 à 17h55

Jack Lang, ancien ministre français de la Culture et actuel directeur de l’Institut du monde arabe de Paris, a envoyé un courrier à Taoufiq Izeddiou.

Ce danseur contemporain, fondateur de la troupe Anania, a reçu l’insigne de chevalier des Arts et des Lettres, le 29 juin 2021, lors d’une cérémonie en grande pompe à Marrakech. Et c’est à cette occasion que Jack Lang l’a félicité dans cette lettre officielle de l’Institut du monde Arabe.

«Je tenais à vous adresser mes plus sincères félicitations pour votre insigne de chevalier des Arts et des Lettres. Cette distinction rend légitimement hommage à votre incroyable dévouement pour la danse contemporaine. Vous lui avez insufflé une force et une énergie nouvelle, au Maroc et au-delà» écrit le patron de l’IMA. Jack Lang en a profité pour ouvrir les portes de cet établissement à Taoufiq Izeddiou et à sa troupe.

«Je me réjouis de pouvoir bientôt découvrir votre nouvelle chorégraphie 'Hmadcha: le monde en transe' en novembre prochain à Paris. J'espère que nous pourrons saisir la chance de votre venue pour discuter plus en détails de vos projets futurs à l'Institut du monde arabe, où vous êtes toujours le bienvenu ».

Contacté par Le360, Taoufiq Izeddiou se dit heureux suite à ce message de félicitations, mais souligne tout de même que cette reconnaissance a comme un goût d’inachevé. «Cette lettre nous donne raison un peu quelque part… Cela nous fait plaisir, ça nous recharge nos batteries. Mais il y a quelque chose qui manque… Nul n’est prophète dans son pays».

Ce danseur marocain, issu de la médina de Marrakech, regrette en réalité l’absence de reconnaissance de la part des autorités et des personnalités de son pays… Mais il temporise tout de même en avouant que «c’est la première fois qu’un danseur contemporain marocain reçoit l’insigne de chevalier des Arts et Lettres. Pour une fois, on sent que la danse contemporaine est perçue comme un art à part entière».

Par Qods Chabaa
Le 19/07/2021 à 17h55