Leurs œuvres photographiques illustrent parfaitement une «ère» et «l’espace d’un moment d’une vie paisible et humanisée», a affirmé la commissaire de l’exposition, Tanio Chorfi. Il s’agit aussi d’une «véritable effervescence que connait l’art photographique au Maroc, chez les jeunes et moins jeunes», comme le souligne dans un document Mohammed Idrissi Khaldi, président du directoire de la Banque populaire Rabat-Kénitra.
Les organisateurs estiment que «les œuvres de Mohamed Mali, de Jamal Mehssani ou de Jaâfar Akil dégagent une même obsession et une similarité dans l’engagement artistique», c’est-à-dire qu’elles s’éloignent de «la reproduction des images conventionnelles, mais surtout évitent de glisser vers une photographie rassurante».
Et de se réjouir en soulignant que «c’est un triomphe de voir une photographie qui rompt avec le prévisible et s’ouvre à l’incertain, au mystérieux, à l’inconnu et au doute, et donc à l’impossible».
Commentant ses 19 photographies en noir et blanc qu’il expose, Jamal Mehssani explique que «ce sont des images extraites de mon travail sur le Maroc, c’est un travail documentaire, un travail inspiré de l’école humaniste où je ne fais que capter des moments forts des Marocains».