L’année dernière, plus exactement le 31 décembre 2019, les vœux de toutes part encombraient nos téléphones et nos ordinateurs. Tout le monde souhaitait une très bonne année 2020. C’était normal, c’était traditionnel.
Là, je suis certain qu’il ne faut plus jouer à ce petit jeu des vœux. Je suis devenu superstitieux. Non seulement, ils se réalisent très rarement (sauf pour celui qui vient de gagner 200 millions d’euros), mais c’est du bavardage pour se donner une bonne conscience, la répétition de clichés dont on ne peut pas se passer.
Le dernier jour de cette année sera spécial.
Je vous propose que le 31 décembre prochain, nous nous mettions tous en position de footballeur et donnions un bon coup de pied dans la gueule hideuse de cette année de merde, 2020! Un coup de pied fort, énorme, violent, capable de la renvoyer à des époques ayant saigné le monde, des époques à oublier.
Voilà, ça nous fera du bien. Tout en restant masqués et respectant les distances, nous nous débarrasserons de ces 365 jours et 365 nuits marqués par l’angoisse, la maladie, la peur de la maladie, la peur du noir, la peur sans raison, et puis par le deuil, car nous avons tous perdu quelqu’un. Le virus a été vache. Il a tué sans distinction, sans répit.
Nous nous sommes confinés puis reconfinés. Et, il est toujours là. Au moment où l’Europe s’apprête à vacciner les citoyens, voilà que la Grande Bretagne nous avertit que le salopard a muté et qu’il serait 70 fois plus contagieux que son grand frère.
Bon, on arrête de geindre. C’est la guerre; il faut résister et ne pas perdre le moral. Il faut faire confiance à la science et accepter de se faire vacciner. On a l’embarras du choix. Le chinois, l’américain, l’européen etc.
L’année 2021, sera malheureusement encore entachée par les résidus du Covid-19. Mais les vaccins, la prudence et la vigilance finiront bien par mettre KO ce virus sorti de Chine pour suspendre la vie à l’échelle de la planète.
Ah, la Chine! Ce pays immense qui reste secret et fermé sur lui-même malgré les voyages qu’on peut y faire. Personne ne peut prétendre le connaître et surtout ne peut déceler ou décrypter les messages qu’il envoie au monde. Ainsi, l’histoire de ce Covid-19, comment, et surtout quand, est-il apparu? S’est-il échappé d’un laboratoire ou bien on l’aurait aidé à s’enfuir? On ne saura jamais la vérité. Reste que le vaccin chinois jouit d’une bonne réputation. Il est fait à l’ancienne, contrairement à ceux des Américains qui sont d’une facture toute nouvelle et même assez révolutionnaire (cette découverte est l’œuvre de deux Turcs de nationalité allemande! Il faut rappeler aussi le travail du Marocain Slaoui). Mais nous ne disposons pas de recul pour évaluer son efficacité ou ses effets secondaires. On ferme les yeux et on fait confiance à la science.
Bon, la Chine ne répondra jamais à nos questions. Sa responsabilité ne sera jamais démontrée. C’est ainsi, cela fait partie de sa puissance et de son immense pouvoir.
Revenons à l’année 2021. Ce sera l’année du rétablissement, de la victoire de la santé et de l’homme sur le virus. Profitons de cette épreuve planétaire pour changer quelque chose dans nos comportements, soyons plus modestes, plus sérieux et surtout plus humains, c’est-à-dire plus solidaires. Ce sera l’année de la résilience. On accusera le coup et on acceptera ce qui nous arrive. Ce n’est pas du fatalisme, mais une attitude intelligente pour parvenir à la sérénité et à la paix de l’âme.
Des vœux pieux? Oui, et pourquoi pas. De chaque épreuve, sachons apprendre, sachons profiter de ces expériences qui nous aideront à vivre, à mieux vivre ensemble. Le virus a tué beaucoup de gens pauvres, sortis travailler pour que leurs enfants ne meurent pas de faim. Il a emporté des artistes, des professeurs, des journalistes, des hommes d’affaires, des gens simples, des gens de toutes les classes sociales.
N'oubliez pas de vous entraîner pour le coup de pied magistral que nous devons tous donner à 2020, et nous préparer ensuite à recevoir le vaccin qui réparera nos défaillances et nous mettra à l’abri des mauvaises rencontres.