Le calcul est vite fait, et il l’a été par le FMI. Avec des réserves de change qui atteignaient 66,1 milliards de dollars fin mars 2023, et en supposant une baisse annuelle des réserves ramenée à seulement 10 milliards de dollars par année, contre presque 14 milliards sur la période 2018-2021, mi-2028, l’Algérie ne devrait donc plus pouvoir couvrir que quatre mois d’importations. Une situation de faillite et un scénario semblable à celui qu’a connu le Venezuela, avec toutes les conséquences politiques et géopolitiques d’un tel cataclysme.