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A chaque rentrée des classes, c’est la même rengaine: manuels scolaires difficiles à trouver et chers, fournitures hors de portée... à force, les parents ont retenu la leçon: pour ménager son portefeuille, il vaut mieux regarder ce que proposent les trottoirs. Dans un pays où il y a des pharmacies de rue, il y a bien de la place aux librairies par terre. Tour de trottoirs à Abidjan.

Comme chaque année, la rentrée scolaire rime avec inquiétude pour de nombreux parents d’élèves: inscriptions, fournitures, uniformes, frais annexes... autant de charges qui pèsent lourdement sur les économies des ménages, déjà fragilisées par la conjoncture économique.

Plus de 8,2 millions d’élèves reprennent le chemin de l’école ce lundi 8 septembre 2025, dans un contexte marqué par l’ouverture de nouveaux établissements, le renforcement du réseau des écoles pionnières et l’élargissement de l’enseignement des langues. Le360 vous plonge au cœur de l’ambiance de cette rentrée à travers deux écoles primaires, l’une à Casablanca et l’autre à Tanger.

À chaque rentrée scolaire, le marché du Lido à Fès, haut lieu des livres d’occasion depuis les années 1990, retrouve son effervescence. Étudiants et passionnés s’y pressent à la recherche de manuels abordables ou d’ouvrages rares. Mais derrière cette vitalité, les bouquinistes tirent la sonnette d’alarme: ce trésor culturel souffre d’un manque criant de réhabilitation et appelle à une action urgente pour préserver sa place dans le paysage intellectuel de la ville.

À une semaine de la rentrée scolaire, les parents se pressent dans les librairies de Casablanca pour compléter les listes de fournitures. Mais certains manuels manquent à l’appel, compliquant la préparation de cette rentrée.

Pour minimiser les frais de transport et se rapprocher du domicile familial, de nombreux parents et élèves ont initié, dès le 25 août, des démarches de permutation entre établissements. Une pratique tolérée et bien huilée.

À Rabat, les libraires ont commencé à vendre les fournitures scolaires pour la rentrée. Cependant, ils espèrent être approvisionnés rapidement pour répondre aux commandes des parents.

Alors que l’argent des Algériens afflue vers leurs villes européennes de repli et que le gaz national est bradé pour quelques flirts diplomatiques, les caporaux continuent de saigner le pays avec des économies de bouts de chandelle en bloquant les importations. Après les carnages sur les routes, faute de véhicules dignes de ce nom ou de pièces de rechange, c’est désormais la rentrée scolaire qui est sacrifiée par manque de fournitures. À croire que, pour assurer sa tranquillité, le régime a choisi de mettre l’Algérie entière à l’arrêt.