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Visite historique pour des retrouvailles tant attendues, abondance d’annonces et de bonnes nouvelles… Le Maroc et la France jettent les fondations d’un partenariat bilatéral renforcé. Vers «l’horizon nouveau» promis à Rabat et Paris se dégage aussi l’ombre des institutions européennes.

Avis de gros temps dans les services juridiques des institutions européennes, sommés de tirer les conséquences d’un arrêt de la CJUE menaçant de pénaliser durablement les intérêts européens.

Ahmed Reda Chami, que SM le Roi a nommé, vendredi, ambassadeur du Maroc auprès de l’Union européenne (UE) à Bruxelles, occupait le poste de président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) depuis 2018.

Les pays membres de l’Union européenne ont accordé aux Marocains 58.547 permis de travail temporaire en 2023, soit 30% du total de ces autorisations accordées aux ressortissants étrangers.

À la lecture de la galéjade de l’APS, l’agence de presse officielle algérienne, j’ai éprouvé le même sentiment qui m’avait étreint quand je m’étais rendu compte, enfant, que des adultes pouvaient mentir. Et puis j’ai haussé les épaules.

C’est une première dans les annales de la pratique diplomatique. Le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué les ambassadeurs des pays de l’Union européenne qui ont déclaré s’en tenir à leur partenariat stratégique avec le Maroc, après la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) relative aux accords Maroc-UE sur la pêche et l’agriculture.

Les décisions rendues par la CJUE sur les accords commerciaux Maroc-UE mettent en lumière un organe méconnu des pays tiers, pur produit d’une Europe qui s’est construite contre la démocratie et contre la politique, une oligarchie de juges et de fonctionnaires qui échappent à des décideurs européens frappés par le complexe de Frankenstein.

Voilà des arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne pratiquement irrecevables: pour le Maroc, pour les organes dirigeants de l′UE (Conseil et Commission) et pour la plupart des membres de l’entité européenne. La majorité des États membres ont réagi en mettant en relief la nature et la dimension du partenariat stratégique avec le Royaume.

Alors qu’elle croyait avoir remporté une victoire diplomatique, suite à la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) relative aux accords Maroc-UE sur la pêche et l’agriculture, l’Algérie a rapidement déchanté après le rejet immédiat et quasi unanime de cette décision par les pays et institutions mêmes de l’UE. Dans un discours prononcé mardi, Ahmed Attaf, chef de la diplomatie algérienne, s’est attaqué aux pays de l’UE, auxquels il reproche de s’en tenir fermement à leur partenariat stratégique avec le Maroc, au détriment de la première cause nationale en Algérie: le Sahara atlantique.