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En visite à Washington, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu ce mardi 8 avril avec Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump. Au menu des discussions: le renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays, ainsi que les grands dossiers d’intérêt commun.

Un nouvel ambassadeur orienté business à Rabat, une extension en vue des champs d’application de l’accord de libre-échange, de nouveaux droits de douane qui ménagent dans une large mesure le Maroc, une importante mission économique américaine prévue au Royaume et un ballet de déplacements de ministres marocains en charge de secteurs économiques stratégiques à Washington… Sous l’administration Trump, le partenariat entre le Maroc et les États-Unis sera résolument économique et passera nécessairement par le Sahara marocain. Avec, en option, une cessation du mandat de la Minurso. Avant-goût.

Introduite par les congressmen Joe Wilson, républicain, et Bradley Schneider, démocrate, une résolution «reconnaissant l’amitié de longue date entre le Royaume du Maroc et les États-Unis d’Amérique» a été introduite à la Commission des affaires étrangères de la Chambre américaine des représentants. Son plaidoyer: le renforcement de l’alliance «historique et stratégique» entre les deux pays et l’appui au rôle du Maroc, sous le leadership du roi Mohammed VI, en faveur de la paix et la stabilité régionale.

La ville de Laâyoune a reçu une importante délégation américaine composée de plusieurs médecins, professeurs et experts médicaux, venus échanger avec leurs homologues marocains dans le cadre des premières Journées médicales maroco-américaines, ouvertes le mercredi 26 février 2025.

Le général de corps d’armée, Mohammed Berrid, inspecteur général des FAR et commandant la Zone Sud, s’est entretenu, lundi 10 février, au téléphone avec le général CQ Brown, Jr., président du comité des chefs d’état-major interarmées des États-Unis.

Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio a salué le leadership du roi Mohammed VI en faveur de la promotion de la paix et de la sécurité régionales et internationales.

Le 25 janvier 1787 est la date de la signature du Traité de paix et d’amitié maroco-américain, toujours en vigueur, considéré comme le plus ancien jamais signé par les États-Unis avec un pays tiers.

À la veille de l’investiture du président Donald Trump, les marques de soutien au Maroc se multiplient aux États-Unis. Devant le Sénat, le nouveau secrétaire d’État Marco Rubio a souligné «l’évolution substantielle» d’une coopération qui «continue de se construire» entre Washington et Rabat. Le Maroc est un «partenaire essentiel», s’est pour sa part félicité le congressman Joe Wilson, alertant contre la menace que représente le Polisario, qualifié de groupe «terroriste».

À la faveur de l’entrée en fonction du nouveau président américain Donald Trump, Puneet Talwar, actuel ambassadeur des États-Unis au Maroc, aurait officiellement démissionné. Ce départ pourrait profiter à son prédécesseur, David Fischer, fin connaisseur du Royaume et un des acteurs de la reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara.