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Le Salon du Riz, de la Banane, du Manioc et du Maraîcher a tenu sa 2ᵉ édition avec éclat, rassemblant agriculteurs, entrepreneurs et consommateurs autour de ces produits essentiels de l’agriculture ivoirienne. Cet événement s’est imposé comme un rendez-vous stratégique pour renforcer la place de ces filières dans l’économie nationale.

Le gouvernement a récemment fixé le prix du cacao bord champ à 1.800 FCFA le kilo contre les 1.000 pratiqués lors de la campagne précédente. Dans la région de la Mé, cette augmentation est favorablement accueillie. Un enthousiasme refroidi par des difficultés bien enracinées dans la vie des planteurs, comme le réchauffement climatique. Le360 Afrique leur donne la parole.

Teralys, filiale du fonds d’investissement Al Mada, renforce son engagement dans le secteur de l’agro-industrie avec la signature d’un protocole d’accord pour l’acquisition de Nutkao, un des leaders européens de la transformation du cacao et des protéines végétales. Une revue de presse de Challenge.

Le cacao et le café sont les deux produits sur lesquels le Cameroun veut s’appuyer pour relancer son économie. Il s’agit des produits pourvoyeurs d’emplois et socles du développement dans les zones enclavées si le pays venait à accélérer le processus de transformation locale.

L’augmentation imminente des prix dans les commerces ne manquera pas d’avoir une incidence sur la consommation. En cause, l’explosion des cours du cacao à l’international avec un impact certain sur les industriels locaux. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Avec une production annuelle dépassant souvent 2 millions de tonnes, le cacao est le pilier de l’économie ivoirienne contribuant à hauteur de 15% dans la formation du PIB. La filière assure 40% des recettes d’exportation du pays et fait vivre environ 6 millions de personnes. Pourtant, les agriculteurs disent ne pas tirer profit des revenus des récoltes et les Ivoiriens ne consomment que très peu de chocolat, trop cher à leur goût.

Les chocolatiers mondiaux font face à une baisse significative de la disponibilité des fèves de cacao et des produits dérivés entrainant une flambée des cours qui ont atteint des niveaux historiquement élevés. En cause, la baisse de la production des deux premiers fournisseurs mondiaux de cacao: la Côte d’Ivoire et le Ghana.

La Côte d’Ivoire et le Ghana représentent plus de 60 % de la production mondiale de cacao. Paradoxalement, ils en tirent peu de bénéfice comparés aux majeurs de la transformation de la matière première. Abidjan et Accra sont bien déterminées à renverser cette tendance et consolider ainsi cette filière vitale.

Les contrats à terme pour décembre de la tonne métrique du cacao ont franchi le cap des 4.000 dollars le 13 novembre 2023. Une première depuis 46 ans. Certains analystes estiment que le cours pourrait franchir les 5.000 dollars. Plusieurs facteurs expliquent cette flambée des cours du cacao qui va faiblement profiter aux deux premiers producteurs mondiaux du cacao.