Tous les articles correspondant à #Bank Al-Maghrib

Crédits bancaires: Jouahri détaille les freins à la baisse des taux
Malgré l’assouplissement monétaire engagé depuis juin 2024, la baisse du taux directeur n’est répercutée que partiellement par les banques au profit de leurs clients. Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, pointe des facteurs structurels et conjoncturels et annonce des discussions imminentes avec le secteur bancaire pour accélérer la transmission au bénéfice de l’économie réelle.
Paiements en devises: une libéralisation qui reconfigure la chaîne de valeur du change
En ouvrant aux agents de change accrédités la possibilité de traiter les opérations en devises via cartes bancaires internationales, l’Office des changes active un levier économique majeur dans un segment qui a dépassé 37 milliards de dirhams d’achats de devises par les particuliers en 2024. Cette décision, adossée à une stratégie nationale de modernisation des paiements, pourrait réduire la dépendance structurelle au cash, renforcer la traçabilité financière et optimiser l’équilibre entre flux formels et informels.
Bank Al-Maghrib anticipe une croissance de 5% en 2025
La croissance de l’économie nationale atteindrait 5% en 2025 avant de se consolider à 4,5% en moyenne en 2026 et 2027, avec une inflation contenue à 0,8% en 2025 et un déficit courant maintenu sous le seuil de 2% du PIB, selon les projections arrêtées par le Conseil de Bank Al-Maghrib lors de sa réunion trimestrielle, tenue ce mardi.
Bank Al-Maghrib maintient son taux directeur à 2,25%
À l’issue de sa réunion du mardi 16 décembre, le Conseil de Bank Al-Maghrib a opté pour le statu quo, en maintenant inchangé son taux directeur à 2,25%, tout en réaffirmant son engagement à suivre de près l’évolution de la conjoncture économique nationale et internationale.
Le HCP a-t-il cherché à gonfler le taux de croissance de 2024?
Dans une note publiée lundi, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a annoncé une progression de 7,9 % du PIB en 2024. Un chiffre impressionnant, mais qui prête à confusion, notamment lorsqu’on le compare à la prévision de 3,8 % avancée tout récemment par Bank Al-Maghrib pour la même année. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette divergence ne relève pas d’un désaccord sur l’analyse économique, mais plutôt d’une différence de méthode de calcul utilisée par le HCP, qui n’a pas été clairement explicitée.
Finances publiques: l’exécutif verrouille son retour sous les 3% de déficit
Le gouvernement a dévoilé un projet de loi de finances 2026 qui confirme la trajectoire de consolidation budgétaire engagée depuis trois ans, en dépit des fortes tensions sociales de septembre 2025. Cette orientation, saluée par plusieurs institutions internationales, dont Fitch Ratings, intervient dans un contexte où le Maroc cherche à préserver sa crédibilité financière tout en amortissant les chocs inflationnistes, climatiques et géopolitiques.
Le Maroc face au boom du cash: +131% en dix ans
Malgré l’essor des paiements digitaux, le cash continue de dominer l’économie marocaine. Après un ralentissement conjoncturel en 2024, lié notamment à l’amnistie fiscale, la circulation fiduciaire repart fortement à la hausse en 2025. Le niveau atteint reste structurellement élevé et traduit la persistance de facteurs profonds, économiques, culturels et institutionnels, qui freinent la transition vers les paiements électroniques.
Surveillance financière: Bank Al-Maghrib alerte sur les impayés à fort montant
Le rapport annuel de Bank Al-Maghrib consacré aux infrastructures des marchés financiers et aux moyens de paiement livre un panorama sans complaisance de la surveillance opérée en 2024. L’exercice a ainsi été marqué par une accélération de la mise en conformité des réseaux bancaires aux standards internationaux. Pour les chèques et la lettre de change normalisée, BAM relève une hausse des arriérés lourds.
Encadrement des cryptoactifs: ce qui va changer
Un avant-projet de loi établit pour la première fois une régulation claire des cryptoactifs au Maroc, avec un double pilotage AMMC-Bank Al-Maghrib, un régime d’agrément pour les prestataires et des règles strictes de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Cette revue de presse est issue d’un article de Finances News.
Taxe carbone: le Maroc pourrait capter 8 milliards de dollars du marché européen d’ici 2030 (FMI)
Selon le Fonds monétaire international (FMI), l’intégration du Maroc au système européen d’échange de quotas d’émission pourrait générer jusqu’à 8 milliards de dollars de recettes d’ici 2030, soit plus de 3% du PIB. En profitant de coûts de réduction du carbone plus faibles que ceux de l’Union européenne, le Royaume consoliderait ainsi sa position de partenaire climatique stratégique.