Dès les premières heures de la journée, on voyait les groupes arriver, sacs à la main, glacières sur l’épaule, enfants impatients de courir. À l’intérieur de la forêt de Maâmoura, et plus précisément à Salé, chacun trouvait un coin d’ombre, souvent sous un chêne-liège. Les tapis étaient vite étalés, les réchauds à charbon ou les petits feux de bois allumés. Le thé à la menthe chauffait doucement, pendant que les petits jouaient ensemble.
La sécurité était bien assurée. Des patrouilles de la gendarmerie, des forces auxiliaires et des représentants de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) veillaient discrètement à la tranquillité de tous.
Non loin d’un étang où quelques canards nageaient paisiblement, certains avaient préféré la marche à pied, profitant du calme et de la fraîcheur du lieu. D’autres discutaient, prenaient des photos, ou savouraient simplement le moment.
Lire aussi : À Rabat, les pelouses de la route côtière prises d’assaut par les familles
Plusieurs familles rencontrées sur place ont exprimé leur joie de pouvoir passer du temps en pleine nature, loin du rythme agité du quotidien.
Tous les visiteurs ne viennent pas les mains vides, et Zakaria Bentir, chef de la zone de développement territorial forestier de Salé, reste vigilant. Chargé de faire respecter les consignes de sécurité, il insiste particulièrement sur la prévention des incendies.
«Beaucoup de visiteurs utilisent du bois pour cuisiner. Nous les sensibilisons aux risques et leur demandons de respecter la propreté de la forêt», explique-t-il, tout en gardant un œil sur les environs, près d’un camion-citerne de l’ANEF.








