Visas Schengen: de nouvelles mesures pour contrer les mafias des rendez-vous

Un visa Schengen.

Un visa Schengen.. DR

Revue de pressePour lutter contre les pratiques abusives qui entravent le bon déroulement de la prise de rendez-vous pour l’obtention du visa Schengen, BLS International, prestataire de services de traitement des visas pour l’Espagne, a annoncé de nouvelles mesures. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 12/09/2024 à 23h32

Face aux plaintes croissantes des demandeurs de visa marocains au sujet des difficultés pour obtenir un rendez-vous, BLS International, prestataire de services de traitement des visas pour l’Espagne, a annoncé de nouvelles mesures pour améliorer le processus, relayées par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du vendredi 13 septembre. «L’objectif est de lutter contre les pratiques abusives de certains courtiers qui monopolisaient les créneaux pour les revendre à des prix élevés», lit-on.

Ces pratiques avaient provoqué la colère et la frustration des demandeurs, en particulier parmi les candidats au regroupement familial ou les futurs étudiants en Espagne. En réponse, BLS International s’engage à garantir un accès équitable et transparent à tous les demandeurs.

Le prestataire a introduit un nouveau calendrier de rendez-vous accessible directement sur son site web officiel, permettant aux demandeurs de réserver leur créneau sans intermédiaire. Ce système sécurisé, renforcé par des méthodes d’encodage et d’authentification multifactorielle, garantit également que les créneaux sont mis à jour chaque semaine selon les directives des autorités espagnoles.

En parallèle, poursuit Al Ahdath Al Maghribia, et à partir du mois de novembre 2024, une nouvelle modalité, applicable également aux Marocains, sera mise en place pour contrôler les entrées et sorties des pays de l’Union européenne.

Pour contrôler les passages des voyageurs britanniques et des non-ressortissants de l’UE, les tampons seront remplacés par un contrôle électronique, à l’image de ceux déjà destinés aux citoyens de l’UE. Les visiteurs concernés devront donc scanner leur passeport sur une borne en libre-service automatique, à chaque fois qu’ils entreront sur le territoire depuis un pays extérieur. Le nom du voyageur sera enregistré, ainsi que ses données biométriques, la date et le lieu d’entrée et de sortie.

Tous les trois ans, des scans faciaux et des empreintes digitales seront relevés. Le dispositif détectera également les refus d’entrée dans le pays. Une fois mis en place, les touristes non-européens seront dans l’obligation de s’enregistrer dans le système, appelé l’EES. Stockées dans une base de données sécurisée, les informations des personnes en provenance des États-Unis ou du Maroc, par exemple, seront conservées pendant trois ans, évitant aux voyageurs de devoir s’enregistrer chaque année.

Par Walid Ayadi
Le 12/09/2024 à 23h32