L’affaire continue d’accaparer l’attention de l’opinion publique à Safi et bien au-delà. Y compris sur les réseaux sociaux, où bon nombre d’internautes ont exprimé leur indignation face à ce crime barbare.
Notre correspondant s'est rendu sur place à Safi pour rencontrer la jeune femme qui a alerté l'ONG "Comme chiens et chats Maroc".
Le jour du crime, soit le 6 mai, l'individu montré du doigt (âgé de 20 ans) aurait lâché son chien contre les chats comme il en aurait pris l'habitude et ce, en présence de la jeune femme, Rajae Chekri qui avait pris pour habitude de nourrir les chats, se relayant avec une de ses amies.
Face aux remontrances de cette dernière et à ses menaces d'appeler la police, il aurait piqué une crise et même vandalisé sa voiture.
Avant de revenir, plus tard, commettre l'irréparable.
Youssef Gharib, avocat au barreau de Casablanca, nous restitue les faits et confirme cette version.
A en croire Me Gharib, tout a commencé quand le chien de l’individu, présumé tueur de chats, a mordu l’un des félins regroupés par l’Association "Comme Chiens et Chats Maroc" dans le coin d’une rue.
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S’en est suivi une prise de bec entre la dirigeante de l’ONG et cet individu qui, en colère, serait revenu plus tard pour mettre le feu à l’abri des chats et en tuer une quarantaine.
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Dans cette interview, Me Gharib, qui défend l’ONG, nous explique ce que dit la législation nationale dans ce genre d’affaires et ce que risquent les auteurs d’actes de maltraitance des animaux sans motif légal ou religieux.
Me Gharbi soulève une grande question et met en lumière un grand vide juridique en la matière.
Car si la législation nationale sanctionne les mauvais traitements contre les animaux, le législateur parle seulement des animaux qui ont un propriétaire!
Autrement dit, rien dans la loi (dans le code pénal, en l'occurrence) ne protège un chien errant ou un chat qui s'est égaré.