«Dans un passé lointain, nos ancêtres se servait du feuillage de l’Acacia pour signer diverses maladies, dont celles touchant l’estomac ou le diabète. L’efficacité de cet arbre a été largement prouvée, et nous continuons aujourd’hui encore à nous en servir pour des besoins thérapeutiques, entre autres», déclare, interrogé par Le360, Abdellatif Rguibi, président de l'association Talleh pour l'Eau et l'Environnement.
Pour ce militant associatif, l’acacia a d’autres vertus, non négligeables. Poussant en sols sableux sous un climat très sec, il offre un abri sous son feuillage, contre les fortes chaleurs. «En quête d’abri pour fuir une chaleur étouffante, les habitants se mettent sous cet arbre pour se rafraichir et se revigorer. Il sert aussi de boussole pour les nomades et autres voyageurs qui se déplacent dans le désert».
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Sidi Ahmed Rehhali, chercheur en culture hassanie, confirme l’aspect thérapeutique de l’acacia dont, selon lui, des spécialistes en médecine ont témoigné de sa valeur. «Cet arbre, ajoute-t-il, est d’autant plus important qu’il pousse dans une terre aride, à cause du manque de pluie et des sècheresses. Dans ce climat difficile, il offre beaucoup, aussi bien aux humains qu’aux différentes espèces animales.»
Notre interlocuteur n’a pas manqué l’occasion de lancer un vibrant appel aux responsables afin de préserver cet arbre. «Surtout, souligne-t-il, que la désertification plane sur plusieurs région du Sud marocain. L’Acacia est un des moyens importants de lutter contre ce phénomène climatique.»
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