Le coup d'envoi de ce cycle de formation, qui se tient du 28 juin au 3 juillet prochain, a été donné, en présence d'une large assistance composée de doctorants et d'académiciens, par le doyen de la faculté Jamal Eddine Hani et la présidente du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), Amina Bouayach.
"Le CNDH encourage la recherche universitaire en optant pour l'approche objective du développement des droits de l'homme. Nous mettons en avant le questionnement lié aux obstacles qui entravent ce développement", a affirmé la présidente du CNDH dans une déclaration pour Le360.
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Le doyen, Jamal Eddine Hani, a estimé pour sa part que la faculté des lettres de Rabat-Agdal accorde dans le cursus universitaire "une importance aux droits de l'homme". Il a expliqué que le cycle de formation vise à préparer les doctorants à adopter une logique de conception et de recherche dans l'élaboration de leurs thèses.
Il existe, selon lui, deux problématiques à prendre en considération, l'une liée à la rédaction de la thèse et l'autre relative à la période post-soutenance du doctorat. "La recherche de l'emploi est une équation à laquelle fera face le doctorant. Le doctorat n'est pas une fin en soi", a-t-il estimé.
La faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat-Agdal compte un total de 1.000 étudiants. Elle délivre entre 50 et 60 diplômes de doctorat par an. L'Afrique, poursuit-il, tient une place importante dans les thèses et ouvrages que publie cette faculté, la première que le Maroc a édifiée juste après son indépendance.