Cette commission se compose de représentants du service économique de la préfecture d’arrondissement El Fida-Derb Sultan, mais aussi du ministère de la Santé, celui du Commerce ainsi que de l’ONSSA (Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires).
Comme toutes celles qui existent dans tout le pays, c’est à cette commission préfectorale mixte de veiller aux bonnes pratiques dans les marchés et souks de cette zone, aussi bien en termes de sécurité sanitaire, que de qualité ou de prix.
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A Souk El Gharb, où Le360 a accompagné cette commission, en ce qui concerne la sécurité et la qualité, des échantillons des produits exposés ont été prélevés auprès des commerçants par les services de l’ONSSA, pour des contrôles. Les prix affichés sont scrutés et comparés aux prix de références. Les factures d’achats sont également exigées.
Du stock et jusqu’aux produits exposés, le même procédé, à quelques nuances près, est appliqué aussi bien auprès des vendeurs d’épices et de fruits secs, que des bouchers, des poissonniers ou encore des vendeurs de pâtisseries marocaines ou autres.
Il s'agit avant tout de surveiller la qualité de ce que consomment les Marocains pendant ce mois sacré, mais aussi d'éviter une éventuelle flambée des prix, qui risque de se ressentir sur le pouvoir d’achat des citoyens.
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Il faut savoir que l'augmentation conjoncturelle des prix à la consommation des produits alimentaires est estimée à 0,6%, pour l'ensemble du mois sacré de Ramadan, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Les produits les plus touchés sont le poisson frais, les œufs et les agrumes, indique le HCP, pour lequel que le prix du poisson et des fruits de mer subit respectivement une hausse d'environ 5,6% et 5,8%.