Vidéo. Médina de Fès: les serpents et les scorpions attaquent

Le360

Le 22/08/2020 à 16h04

VidéoPour les habitants de la médina de Fès, l’été n’est pas uniquement synonyme de repos et de farniente. C’est une saison où il importe de rester sur ses gardes de peur d’être mordu par des serpents ou piqué par des scorpions et autres insectes venimeux. Reportage.

Dans la médina de Fès, les morsures de serpents et les piqûres de scorpions et autres insectes venimeux hantent les esprits. La quiétude et la joie d’accueillir la saison estivale cèdent parfois la place à la crainte. Celle d’être emporté par la morsure d’un reptile venimeux.

«C’est un problème qui ne date pas d’aujourd’hui. Cela fait plusieurs années que les habitants en souffrent. Il y a peu, un enfant a été mordu par un reptile. Il est resté quatre heures dans le coma, avant d’être sauvé in extremis. Nous n’avons cessé de lancer des appels aux responsables pour remédier à cette situation, mais en vain», regrette un habitant fassi devant Le360.

Des citoyens de la médina de Fès pointent du doigt un vieux four traditionnel qui constitue un foyer propice à la multiplication des serpents, scorpions et autres insectes venimeux. «Ce four est la cause de tant de malheurs», estime un jeune rencontré sur les lieux. 

Alertés, des employés relevant de la municipalité sont venus s’enquérir de la situation. «Ils ont répandu des produits, mais cela n’a pas porté ses fruits. Pis encore, ces produits ont tué mon chat que j’avais depuis 7 ans», s’insurge un autre habitant.

D’autres Fassis réclament la démolition pure et simple des habitats insalubres qui menacent ruine et sont susceptibles de servir d'abri aux serpents et aux scorpions. D’autres encore souhaitent que leur quartier soit doté d’espaces verts et surtout qu'il fasse l’objet d’une attention régulière des responsables locaux et non pas uniquement à l'occasion des échéances électorales.

Comme on peut le remarquer dans le reportage ci-dessous, l’inquiétude se lit sur les visages des habitants de la médina de Fès. Un sentiment de dépit et d’amertume gagne les esprits. 

Par Ahmed Echakoury
Le 22/08/2020 à 16h04