Vidéo. Khalid Aït Taleb: "le débat sur le pass vaccinal est secondaire"

Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, a répondu aux députés, critiquant le pass vaccinal, que ce débat était secondaire.

Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, a répondu aux députés, critiquant le pass vaccinal, que ce débat était secondaire. . Brahim Moussaaid / Le360

Avant d'assurer que le nouveau variant qui a affecté récemment la Grande-Bretagne n'est pas présent au Maroc, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a affirmé, ce lundi 25 octobre 2021, devant les députés de la première Chambre, que le débat soulevé autour de l'obligation du port du pass vaccinal est "secondaire".

Le 25/10/2021 à 19h01

Face aux griefs de l'opposition, qui lui reprochait "la précipitation et les difficultés qu'ont endurées les citoyens démunis" du pass vaccinal désormais imposé pour entrer dans un grand nombre de lieux publics, le ministre de la Santé a martelé: "Ce débat est secondaire car l'objectif du pass vaccinal est de protéger la santé des citoyens et de préserver les acquis obtenus à travers la vaccination d’un total de 24 millions de personnes".

Les députés de l'opposition, notamment ceux du PPS et du PJD, avaient en effet critiqué la décision de l'imposition du pass vaccinal qui a conduit à "des mécontentements, des contrôles intempestifs et des sit-in". "Les étudiants ont été empêchés de passer leurs examens et leurs concours et de nombreuses personnes ont été interdites d'accès", a regretté le député du PPS Rachid Rahmouni.

En revanche, d'autres députés de la majorité, comme ceux du RNI (Mohamed Simo) et du PAM (Ahmed Touizi, chef du groupe parlementaire) ont soutenu l'obligation de présentation du pass vaccinal qualifiant d'injustifiée la position de ses adversaires. "Nous voulons protéger notre société et en finir avec cette pandémie. Il faut choisir entre la vie et la mort", a estimé Mohamed Simo, député de la région de Ksar Kébir.

Khalid Aït Taleb a, quant à lui, mis les députés réticents devant deux choix: celui de "la prévention (pass vaccinal) ou le retour du confinement". "Le gouvernement, qui veille sur la santé des personnes a choisi la première option", a-t-il affirmé, avant d'assurer aux députés que le Maroc dispose d'un stock important de médicaments liés à la lutte contre le Covid-19.

Le ministre a ajouté, "En imposant le pass vaccinal, nous avons constaté un afflux massif de personnes dans les centres de vaccination", présentant ainsi, un effet positif immédiat de la mise en œuvre de cette décision.

"Nous disposons également de suffisamment d'oxygène sachant que notre stock en la matière couvre 18 jours de consommation", a-t-il ainsi rassuré.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 25/10/2021 à 19h01