Vidéo. Étudiante mortellement poignardée à Meknès: ce qu'il s'est réellement passé

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Le 02/10/2018 à 08h13

VidéoOumaima, 20 ans, a été sauvagement tuée samedi 29 septembre, à la sortie d'une conférence qui se tenait à la Chambre d'artisanat de Meknès. Face à son refus de l'épouser, son camarade à la faculté l'assassine. Les détails de ce crime passionnel odieux.

Oumaima, 20 ans, a été tuée de 20 coups de couteau, samedi 29 septembre à Meknès. Son corps sans vie a été retrouvé à proximité de la Chambre d'artisanat, sur la célèbre place El Hadim. L'auteur de ce crime abject était également étudiant dans la même faculté et, selon les différents témoignages recueillis par le360 auprès de sa famille, le jeune homme l'avait demandée en mariage à plusieurs reprises, mais Oumaima refusait. Son objectif principal était d'abord de terminer ses études. C'était son unique préoccupation. Face au refus répété, il n'aura de cesse de la harceler et de la suivre dans tous ses déplacements. "Oumaima vivait l'enfer, elle était terrorisée et nous aussi", déclare la mère d'Oumaima face à la caméra de le360.

Dans une volonté de mettre un terme à cette situation infernale, la famille d'Oumaima s'est rendue chez les parents de son harceleur afin de leur faire comprendre, une fois pour toutes, que leur fille ne souhaitait pas se marier avec leur fils. Rien n'y a fait. Il continuera ses agissements insupportables et sa folie meurtrière montera crescendo. Sa folie a atteint son apogée samedi dernier, lorsqu'il a décidé de la tuer.

La cousine d'Oumaima, qui a assisté à la scène, confie à le360 que le jeune homme était fou furieux. "J'avais accompagné Oumaima a une conférence qui se déroulait à la Chambre d'artisanat lorsqu'il a débarqué, malmené ma cousine, l'a traînée dehors, l'a giflée puis lui a asséné 20 coups de couteau. J'ai failli y passer moi aussi, n'eût été l'intervention des professeurs et du public présents..."

Le meurtier d'Oumaima a été arrêté immédiatement suite à l'intervention de la police et placé en garde a vue, en attendant d'être déféré devant le parquet compétent. 

Par Hafida Ouajmane et Khadija Sabbar
Le 02/10/2018 à 08h13

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J'étudie dans la même faculté et je me souviens d'un gars qui m'a collé en sortant de la bibliothèque, durant un an.. Tout ça parce qu'il a "aimé" me voir réviser je ne sais pas si je dois me sentir en sécurité ou pas .... Ces jours ci personne n'a peur d'ôter la vie aux autres c'est triste..

voila notre niveau de civilité c'est ça notre niveau comme tout le monde les marocains ils sont en retard sur le monde humain et civilisé 1 siècle rendez vous compte que ce sont (2 jeunes étudiants ) ils sont sensés être l'avenir du pays , cultivés et instruit , mais au fait c'est un guignole sans culture ni humanisme

Œil pour œil et dent pour dent ... ce salopard mérite la peine capitale dans les Plus brefs délais ...

Dieu soit avec cette famille Marocaine comme nous et bien de chez nous.Leur langage;cœur brûlé; est simple mais très cohérent et logique.Rien ne peut obliger une femme de se lier a quelqu’un qu'elle n'aime pas ou point. Apparemment;c' est un crime passionnel.Amour maladif: On tue parce qu' on aime et par jalousie.Le MOT est pour LA JUSTICE.

Mes condoléances et mes grandes sympathies à la famille. Le criminnel fréquentait l'université, et là on se demande sur le système éducatif du pays, pour qu cet individu a des agissements d'un obscurantiste qui n'a jamais était sur un banc d'école. La deuxième chose c'est que la famille a préféré résoudre ce différent avec la famille du criminnel au lieu d'aller déposer plainte à la police, par peur de représailles, sachant bien que la police pourra jeter sa plainte verticalement à la poubelle, et le criminnel ne sera jamais poursuivi. La défaillance sur la défense des citoyens par la justice, et les manques de rapidités dans les procédures policières et judiciaires; sont les principales causes de la plupart des crimes dans notre pays.

Les parents auraient du appeler la police dès les premiers harcèlements et ne pas ce rendre chez les parents de l'agresseur .

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