Vidéo. Drame d'Imlil, extrémisme violent, rite malékite... le point avec Ahmed Abbadi

Le360

Le 07/01/2019 à 10h40

VidéoAhmed Abbadi, secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas, condamne avec force l'attaque odieuse d'Imlil, soulignant la nécessité impérieuse de mobiliser davantage les Oulémas, dans le but d’enseigner les vrais préceptes de l'Islam. Interview.

Tout en condamnant fermement l’assassinat de deux touristes scandinaves, survenu dans la nuit du 17 au 18 décembre dernier à Imlil, dans le Haut Atlas, Ahmed Abbadi, secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas, a expliqué les valeurs du rite malékite, une des principales jurisprudences de l'Islam sunnite, que le Maroc applique depuis plusieurs siècles.

"Le savoir est une arme redoutable contre la violence et contre les idées fausses véhiculées sur l'Islam", indique à le360 ce grand Alem.

Pour ce théologien, les tariqas (voies spirituelles) sunnites et soufies, séculaires au Maroc, comme, entre autres, la tariqa Boutchichia, jouent un rôle important dans la connaissance et la divulgation des hadiths (pratiques et parole du prophète Mohammed) et dans la propagation d’un Islam tolérant.

Ahmed Abbadi a en outre indiqué que la Rabita Mohammadia des Oulémas a récemment entamé un programme de formations à destination des docteurs en études islamiques, dans le but d'améliorer leurs connaissances religieuses.

Créée par Dahir en 2006, la Rabita Mohammadia des Oulémas, Fondation reconnue d'utilité publique, se donne pour mission de «faire connaître les prescriptions de la Charia islamique et ses nobles desseins» et «d’œuvrer à la diffusion des nobles valeurs et préceptes de la religion islamique en suivant les voies de la sagesse et de la prédication dans le respect des principes du juste milieu et de la modération».

La Rabita Mohammadia des Oulémas «contribue également à l'animation de la vie scientifique et culturelle dans le domaine des études islamiques, en consolidant les liens de coopération et de partenariats avec les établissements universitaires et les autres institutions scientifiques poursuivant les mêmes objectifs». 

Par Mohamed Chakir Alaoui et Khaoula Lahlali
Le 07/01/2019 à 10h40