Usurpation d’identité: un faux policier condamné à deux ans de prison

Moins de deux semaines après son interpellation en flagrant délit de fraude et d’usurpation d’identité, un faux policier a été condamné à deux ans de prison par le tribunal de première instance de Rabat.. dr

Revue de presseUsurpant l’identité d’un policier, un individu a escroqué des commerçants en les convaincants qu’il interviendrait pour les exonérer des droits de douanes. Une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 16/01/2024 à 21h27

Moins de deux semaines après son interpellation en flagrant délit de fraude et d’usurpation d’identité, un faux policier a été condamné à deux ans de prison par le tribunal de première instance de Rabat. Un verdict qui sanctionne un escroc qui a semé la terreur auprès des commerçants de la capitale, mais aussi ceux de Salé et d’Oujda.

Comme le rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du 17 janvier, la police judiciaire relevant de la préfecture de police de Rabat a réussi le 2 janvier dernier à interpeller ce faux policier dans l’un des grands magasins de la capitale. Il a été arrêté en flagrant délit de fraude et d’usurpation d’identité.

En se présentant en tant que policier, l’individu fait chanter ses interlocuteurs, pour la plupart des commerçants. En échange d’exonération de taxes promises, le faux policier leur extorque de grandes sommes d’argent. Le faux policier a semé la terreur auprès des commerçants de Rabat, Salé et d’Oujda, en tentant de les escroquer en les convaincant qu’il va intervenir pour les exonérer des droits de douanes relatifs aux marchandises importées.

D’après l’enquête préliminaire, les sources du journal relèvent que l’individu interpellé dispose d’un casier judiciaire et fait l’objet de plusieurs mandats de recherche au niveau national pour fraude et usurpation d’identités régies par la loi.

En marge de l’interpellation, l’opération de fouille du suspect a permis la saisie d’un pistolet en plastique, des menottes de contrebande, d’un talkie-walkie et d’un badge similaire à celui utilisé par les éléments de police.

Le prévenu avait également en sa possession des cartes professionnelles portant de fausses identités, des puces de téléphones et des cartes bancaires qui auraient été utilisées dans cette activité criminelle.

Par Khalil Rachdi
Le 16/01/2024 à 21h27