Une jeune femme exige d'un député la légalisation de leur mariage coutumier

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Revue de presseKiosque360. Un parlementaire UC est poursuivi en justice par une jeune femme avec laquelle il aurait contracté un mariage coutumier. De cette relation, est né un enfant aujourd'hui âgé de 4 ans. Les détails.

Le 15/07/2018 à 23h07

C’est à un gros scandale que doit faire face un député, membre du bureau politique de l’UC, accusé par une jeune femme d’une vingtaine d’années d’avoir refusé de légaliser leur mariage coutumier, contracté suite à une relation dont est né un enfant aujourd'hui âgé de plus de 4 ans, rapporte Al Akhbar dans son édition de ce lundi 16 juillet.

Le quotidien affirme que le tribunal de la famille de Rabat doit examiner, ce lundi, la plainte déposée par la jeune femme qui exige la légalisation de leur union et la reconnaissance de paternité de son enfant. Selon Al Akhbar, le député aurait jusqu'ici refusé de se soumettre à cette formalité pour éviter de s’attirer les foudres de sa première épouse, celle-ci ne lui ayant pas donné l'autorisation d'épouser la plaignante en secondes noces.

Le député, président du groupe UC lors de la précédente législature et président du Conseil communal de Moulay Bouselham dans la province de Kénitra, aurait connu la plaignante à travers une proche, fonctionnaire de la commune qu’il préside. L’élu l’aurait ensuite installée dans un appartement qu’il a loué à Rabat. Il se rendait chez elle chaque fois qu’il était de passage dans la capitale, à l’occasion des séances hebdomadaires qui se tiennent à l’Hémicycle, à en croire le quotidien.

Après la naissance de l’enfant, le député aurait demandé à la jeune femme d'attendre que son épouse accepte de lui accorder l'autorisation de se remarier. Pour lui prouver ses bonnes intentions, il lui a proposé un mariage coutumier qui a été contracté en présence de quelques-uns de ses amis, indique Al Akhbar.

Suite au refus de sa femme, le parlementaire se serait désengagé. Ce qui a poussé la jeune femme à porter plainte contre lui, en novembre 2017, note le quotidien.Pour vérifier ces informations, l’auteur de l’article affirme avoir contacté le député qui s’est refusé à tout commentaire.

Par Zineb El Ouilani
Le 15/07/2018 à 23h07