Horrible spectacle, que celui des queues interminables aux arrêts de bus sur l’ensemble des lignes du réseau de transport urbain de Rabat-Salé-Témara.
Un constat qui ne se limite pas uniquement aux heures de pointe, ou seulement à certaines lignes, mais qui s’étend dans l’ensemble du réseau, toute la journée.
La situation provoque bien des désagréments pour les habitants de l’agglomération de Rabat-Salé-Témara, qui n’ont pas d’autres alternatives, explique Al Akhbar de ce jeudi 2 novembre 2023.
Ces désagréments liés à la mobilité urbaine seraient causés, selon le quotidien, par «la dégradation des services du groupement Alsa-City Bus, qui gère le secteur du transport en commun urbain dans le cadre d’une gestion déléguée depuis 2019».
D’après des interlocuteurs interrogés par le quotidien, l’entreprise n’aurait pas effectué les investissements nécessaires, à même de renouveler le parc des autobus, et de le renouveler, afin de répondre à la demande des usagers des différentes zones de l’agglomération de Rabat-Salé-Témara.
Pourtant, cette clause figurait bien dans le contrat de gestion déléguée du transport urbain conclu entre l’entreprise délégataire, Alsa-City Bus, et l’Établissement de coopération intercommunale Al-Assima, qui regroupe les Conseils communaux des Villes de Rabat, Salé, Témara et Skhirat.
Composé de 58 lignes, rappelle Al Akhbar, «le réseau de transport de l’agglomération de Rabat-Salé-Temara, qui s’étend sur 1084 kilomètres, ne répond plus aux attentes d’un nombre total d’usagers, estimé à plus de 60 millions chaque année».
«L’entreprise de transport espagnole Alsa-City Bus, qui a remplacé la société française Stareo, devait mettre en service 150 autobus dans un premier temps, dans la perspective d’atteindre 250 autobus», expliquent les interlocuteurs d’Al Akhbar.
Ceux-ci précisent de plus que «le nouveau parc devrait être constitué, au total, de 350 bus modernes, dans l’objectif de répondre aux attentes de la population de la capitale et son agglomération».