Stress hydrique. À Casablanca, le débit d’eau a été réduit de 10%

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À Casablanca, la situation hydrique est très préoccupante. Résultat: le débit d’eau a été réduit de 10%. La sonnette d’alarme a été tirée, ce mercredi 7 août 2024, par la maire Nabila Rmili, lors de la session extraordinaire du Conseil de la ville.

Le 07/08/2024 à 16h47

Alors que Casablanca fait face à une crise hydrique sans précédent, les autorités multiplient les actions pour assurer la continuité de son approvisionnement en eau. C’est ce qu’a assuré Nabila Rmili, lors de la session extraordinaire du Conseil de la ville, tenue ce mercredi 7 août 2024.

Selon cette responsable, une batterie de mesures d’urgence ont été mises en œuvre ces quatre derniers mois pour éviter des coupures d’eau potable dans les régions sud de la ville, ainsi qu’à Dar Bouazza et Nouaceur. «Nous avons connecté le bassin de Bouregreg à la partie sud et ajouté des canalisations pour sécuriser le lien avec le bassin hydraulique de Bouregreg, compte tenu de la sécheresse affectant le barrage Al Massira», a-t-elle annoncé, précisant que le débit d’eau a été réduit de 10% à Casablanca.

Cependant, la situation reste tendue. «Malgré les mesures prises, la situation reste préoccupante et critique», a ajouté la maire, tout en précisant que les travaux de connexion à la station de dessalement de l’eau à Jorf Lasfar sont en cours et devraient se terminer en septembre. «Ce projet est essentiel pour garantir l’approvisionnement en eau potable dans la partie sud de Casablanca», a-t-elle insisté.

En réponse à cette crise, Nabila Rmili appelle tout à chacun à un usage rationnel de l’eau: «Nous n’avons pas suffisamment de réserves, ce qui nécessite la collaboration de tous pour éviter de devoir couper l’eau pendant certaines périodes.»

Par Fatima El Karzabi
Le 07/08/2024 à 16h47