Sondage: les jeunes marocains seraient très fermement opposés à toute relation sexuelle hors mariage

L'éducation sexuelle chez les jeunes.

L'éducation sexuelle chez les jeunes. . DR

Revue de presseKiosque360. Un sondage effectué auprès d’un échantillon de 1.636 jeunes issus de dix régions montre que la majorité des jeunes marocains demeurent opposés à toute relation sexuelle hors mariage. Voici les résultats de cette enquête dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 25/11/2022 à 20h51

«Les jeunes marocains se disent optimistes par rapport à leur avenir, en dépit des difficultés rencontrées dans le secteur de l’enseignement et au niveau de l’accès au marché de l’emploi». C’est du moins ce qu’a révélé un sondage réalisé par le quotidien l’Economiste et le groupe Sunergia sur un échantillon de 1.636 jeunes, âgés entre 15 et 30 ans, issus de dix régions sur les douze que compte le pays.

L’enquête révèle aussi que 68% des jeunes interrogés «restent fermement opposés à toute relation sexuelle hors mariage, en se disant favorables à la pénalisation de ces relations. 8% des sondés affirment y être favorables et 14% n’ont pas donné leur avis».

«Les résultats de cette enquête, présentés jeudi dernier, ont attiré l’attention du parterre des personnalités présentes, dont Younes Sekkouri, ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Abdellatif Maazouz, président du conseil de la région Casablanca-Settat, Chakib Laalej, président de la confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et d’autres», rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 26 et 27 novembree.

«S’agissant de leur situation sociale, «plus d’un quart des jeunes interrogés ont affirmé souffrir du chômage et de la précarité, pour vivre avec moins de 500 dirhams par mois».

Pour ce qui est de l’avenir, le sondage a révélé que «44% des jeunes interrogés restent optimistes, en dépit de leurs conditions de vie». Ce taux est de 50% chez les jeunes âgés entre 15 et 16 ans. Les jeunes du milieu urbain restent plus optimistes (46%) que les ruraux (41%). En termes de salaire, les jeunes citadins exigent 4.000 dirhams, les ruraux demandent une moyenne de 2.900 dirhams, alors que les jeunes étudiants espèrent percevoir un salaire de 6.000 dirhams.

Par Mohamed Younsi
Le 25/11/2022 à 20h51