Le Maroc a réalisé de grandes avancées en matière de politique pénale. C'est ce qu'a confirmé une juge, Aicha Naciri, qui est également membre du CNDH, lors d'un débat autour de la politique pénale et des droits de l'homme organisé hier, dimanche 9 février, dans le stand de cette institution au 26e Salon du livre de Casablanca.
Mohammed Ayat, juriste et président du comité des disparitions forcées aux Nations Unies et Ahmed Salem Ould Bouhbini, président de la commission nationale des droits de l'homme de Mauritanie ont également participé à ce débat.
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"Le Maroc peut se targuer d'avoir réalisé des efforts considérables en ce qui concerne les lois pénales coercitives et les lois qui défendent les droits de l'homme, et s'être adapté à la constitution et aux conventions internationales qui ont été ratifiées dans le domaine des droits de l'homme", a déclaré Aicha Naciri, avant d'ajouter: "la discussion autour de la mise en conformité du code pénal monopolise le débat beaucoup plus que les principes de la constitution et des conventions internationales".
En ce qui concerne la loi sur la lutte contre les violences à l'égard des femmes, qui est entrée en application voici un an et demi, Aicha Naciri souligne qu'il s'agit là d'"un acquis pour la femme marocaine, et la justice doit veiller a ce que les décrets d'applications voient le jour".
Rappelons que le Conseil national des droits de l'homme, présidé par Amina Bouayach, participe pour la neuvième année consécutive au Salon International de l'édition et du livre de Casablanca, dont il s'agit, en cette année 2020, de la 26e édition.
Cette année, la participation du CNDH est marquée par la célébration des trente ans d'existence de cette institution chargée de la défense des droits humains. La CNDH a en effet été créé en 1990.