Santé: 20% des médecins refusent de travailler dans les zones éloignées

Anas Doukkali, ministre de la Santé.

Anas Doukkali, ministre de la Santé. . Le360

Revue de presseKiosque360. Lors d’une séance des questions orales à la Chambre des représentants, le ministre de la Santé, Anas Doukkali, a révélé que 20% des médecins rechignaient à quitter leur ville pour aller exercer dans les zones rurales.

Le 11/07/2018 à 20h37

Répondant à une question lors d’une séance à la Chambre des représentants, le ministre de la Santé, Anas Doukkali, a déclaré que seuls 56 % des 73% des médecins nommés dans le milieu rural avaient intégré leurs postes. Selon le ministre, plusieurs médecins et infirmiers auraient refusé de travailler dans les zones éloignées, causant ainsi un déficit médical conséquent dans les hôpitaux et les centres hospitaliers de ces régions. Ce qui a poussé le gouvernement, il y a quelque temps, à faire appel à des médecins généralistes sénégalais pour occuper les 32 postes budgétés par le département de tutelle. Une explication qui a été notifiée par une réponse écrite à une question du groupe istiqlalien sur le mode de déploiement des cadres médicaux dans la région de Souss-Massa.

Notre confrère Al Ahdat Al Maghribia rapporte, dans édition du jeudi 12 juillet, que l’ordre national sénégalais des médecins avait publié, sur son site officiel, un appel à candidature pour occuper des postes vacants dans les zones rurales marocaines. Le gouvernement devrait continuer à solliciter l’apport des médecins étrangers pour parer à l’insuffisance des prestations médicales dans les zones éloignées. D’autant que les médecins marocains continuent à émigrer, sans contrainte, vers l’Europe et que ceux qui restent ne veulent pas perdre le confort qu'ils ont dans les villes. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le Maroc fait venir des médecins étrangers puisque, depuis 1975, près de 1.722 cadres médicaux chinois ont exercé dans les hôpitaux marocains.

Par Samir Hilmi
Le 11/07/2018 à 20h37

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La situation économique en milieu rural est quasi nulle et, cela n'est qu'une perte de temps pour nos toubib qui savent bien qu'ils vont s'affronter aux difficultés insurmontables en raison du manque des équipements techniques des differentes spécialités et de surcroit les bédouins se sont toujours soignés par des infusions est autres médicaments traditionnels :

Si ces médecins refusent d'aller travailler loin de leurs mères, qu'ils remboursent aux citoyens leurs frais d'études et les montants des bourses qu'ils avaient touchés depuis toutes leurs périodes universitaires. c'est aussi simple que ça!

Même phénomène en France et en Suisse.

normale que les medecins refusent la zone rurale ; déja en ville les hopitaux sont lamentables , que dire des centres hospitaliers ruraux?????

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