Répondant à une question lors d’une séance à la Chambre des représentants, le ministre de la Santé, Anas Doukkali, a déclaré que seuls 56 % des 73% des médecins nommés dans le milieu rural avaient intégré leurs postes. Selon le ministre, plusieurs médecins et infirmiers auraient refusé de travailler dans les zones éloignées, causant ainsi un déficit médical conséquent dans les hôpitaux et les centres hospitaliers de ces régions. Ce qui a poussé le gouvernement, il y a quelque temps, à faire appel à des médecins généralistes sénégalais pour occuper les 32 postes budgétés par le département de tutelle. Une explication qui a été notifiée par une réponse écrite à une question du groupe istiqlalien sur le mode de déploiement des cadres médicaux dans la région de Souss-Massa.
Notre confrère Al Ahdat Al Maghribia rapporte, dans édition du jeudi 12 juillet, que l’ordre national sénégalais des médecins avait publié, sur son site officiel, un appel à candidature pour occuper des postes vacants dans les zones rurales marocaines. Le gouvernement devrait continuer à solliciter l’apport des médecins étrangers pour parer à l’insuffisance des prestations médicales dans les zones éloignées. D’autant que les médecins marocains continuent à émigrer, sans contrainte, vers l’Europe et que ceux qui restent ne veulent pas perdre le confort qu'ils ont dans les villes. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le Maroc fait venir des médecins étrangers puisque, depuis 1975, près de 1.722 cadres médicaux chinois ont exercé dans les hôpitaux marocains.