Après avoir été condamné, en juin dernier, à 24 ans de prison ferme par la Cour d’appel de Rabat pour «constitution d’une bande criminelle organisée», le Franco-algérien Sofiane hambli a écopé, il y a deux jours, d’une peine de 7 ans de prison ferme prononcée par la même juridiction. Ce verdict confirme le jugement de première instance du tribunal de Salé relatif à une autre affaire, rapporte Al Akhbar du jeudi 8 février.
Outre l’accusation de constitution d’une bande criminelle organisée, le mis en cause était poursuivi pour trafic international de drogue, enlèvement, séquestration, torture et demande de rançon. Le procès de ce criminel a été marqué par des rebondissements et des auditions d’instruction marathoniennes, dont l’implication d’autres barons et des accusés parmi lesquels figurent des fonctionnaires et des agents de police.
Les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire ( BNPJ) avait déféré, en novembre 2021, l’accusé devant le parquet compétent de la Cour d’appel de Rabat pour constitution de bande criminelle, planification et exécution de crimes graves aux niveaux national et international.
De lourds chefs d’inculpation qui ont fait de Sofiane Hambli le criminel le plus recherché par Interpol, et précisément par les autorités françaises et marocaines. Les autorités policières marocaines avaient annoncé, le 23 octobre 2021, l’arrestation de ce ressortissant français d’origine algérienne soupçonné d’être impliqué dans le trafic international de drogue au sein d’un réseau criminel transfrontalier.
Un communiqué de la DGSN avait annoncé que les services de sécurité de Tanger avait ouvert une enquête suite à l’hospitalisation du suspect dans une clinique privée avec des documents d’identité allemande falsifiés. Il a été blessé grièvement par une arme blanche après une violente dispute avec de grands barons de la drogue dans la région.
Le quotidien Al Akhbar souligne que les investigations de la police ont permis de découvrir sa véritables identité et les avis de recherches émis à son encontre aux niveaux national et international. L’enquête a révélé qu’il était recherché aussi par la BNPJ et les services de la police judiciaire de Tétouan dans des affaires de trafic de drogue. Il s’est avéré qu’il faisait également l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires françaises en juin 2021 pour trafic international de drogue, blanchiment d’argent et agressions à l’arme blanche.