Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki a tenu mercredi 21 septembre, une réunion avec la Fédération marocaine interprofessionnelle de l'olive (INTERPROLIVE). Cette rencontre a été l’occasion de faire le point sur l’état des lieux de la filière oléicole et de discuter des pistes susceptibles de garantir son développement.
La réunion a également permis à l’ensemble des opérateurs du secteur de mettre en lumière les difficultés qu’ils rencontrent et de faire part au ministre de leurs inquiétudes dans un contexte marqué par le stress hydrique et la flambée des prix, aussi bien des intrants que du transport.
Lire aussi : Pompage solaire pour une irrigation agricole verte: le riche potentiel du Maroc exposé par l'AMEE
«Il s’agit d’une rencontre pour faire le point sur cette année qui est une année très difficile. Le ministre a été à notre écoute, et nous avons discuté de l’ensemble des problèmes qui menacent le développement du secteur», indique Rachid Benali, président de l’INTERPROLIVE, joint par Le360. Et de poursuivre, «D’une part, nous avons discuté des problèmes de la sécheresse, du manque d’eau au niveau des barrages, vu que dans certaines régions, on a complètement arrêté l’irrigation. Nous avons aussi discuté du problème de la cherté des intrants et du gasoil».
Bien que la réunion intervienne dans un contexte exceptionnel où «les enjeux sont multiples», comme l’affirme notre interlocuteur, d’autres problématiques ont été à l’ordre du jour. «Nous avons également abordé la question de la commercialisation des olives et de l’huile d’olive, et examiné les pistes de solutions pour relever les problèmes qui se posent à ce niveau et qui persistent depuis plusieurs années», fait savoir Rachid Benali.
Lire aussi : À Berrechid, les agriculteurs craignent un nouvel épisode de déficit pluviométrique
D’après le président de l’INTERPROLIVE, les discussions ont permis d’arrêter un nombre de mesures relatives à la mise à niveau de la commercialisation de l’huile d’olive et à sa valorisation. Parmi ces celles-ci: imposer un contrôle strict à la commercialisation de ce produit, veiller à ce que l’huile d’olive commercialisée sur le marché national respecte les normes de qualité et de certification et lancer des actions de communication afin de sensibiliser les consommateurs sur le respect des règles d’étiquetage et de qualité.