Avec pour président d’honneur le conseiller du souverain André Azoulay, les membres de cette nouvelle association, qui prône des valeurs de vivre-ensemble, désirent ainsi faire entendre leur voix commune pour combattre le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie et la stigmatisation. Ils aspirent également à renforcer le sentiment d’appartenance à un Maroc pluriel, divers et tolérant en redonnant du sens à un mot: «Tamaghrabite».
Il est par ailleurs question, parmi les buts que se sont fixés les membres fondateurs de cette association, de retisser des liens auprès des nouvelles générations, en leur faisant redécouvrir l'histoire et la culture marocaines, en innovant sur le terrain, les réseaux sociaux, les médias ou encore à travers des productions artistiques, des activités sportives, sociales et humanitaires.
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«Marocains Musulmans et Juifs, nous avons choisi d’unir nos forces, nos compétences, nos talents, notre diversité... pour les mettre au service de notre dénominateur commun: le Maroc et de tous les Marocain(e)s Musulmans et Juifs du Maroc, d’Israël, de France et du Monde, soucieux de tisser un lien identitaire, un lien fraternel et solidaire, semblable à un fil arachnéen, pour construire ensemble l’avenir», expliquent les membres fondateurs de l’association dans un communiqué.
Présidé par Jérémie Dahan, directeur associé Newbiz Maroc et acteur du dialogue inter-religieux, le bureau de l’association se compose notamment de l’auteur et acteur associatif Ahmed Ghayat (en tant que secrétaire général), de Aalya Ghouli, directrice générale de DigiServ-Digifi, filiale de la BMCI et du Groupe BNP Paribas, de l’actrice associative et cheffe d’entreprise Yannick Soussana Assor, et de l'écrivaine Katia Brami-Azoulay en tant que conseillère chargée des questions liées à la Mémoire.