Prison ferme pour deux militaires impliqués dans une affaire de trafic de drogue

Arrestation. DR

Revue de presseLa Chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat chargée des crimes financiers vient de condamner deux militaires à de lourdes peines de réclusion criminelle, assorties d’une amende de plus de 122 millions de dirhams, pour leur implication dans des affaires de trafic de drogue. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 17/04/2023 à 20h50

Deux militaires des forces armées royales (FAR) chargés de la surveillance des postes frontaliers sur le tronçon frontalier Assilah-Tanger viennent d’être condamnés, par la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat chargée des crimes financiers, à de lourdes peines de réclusion criminelle.

Le premier s’est vu infliger une peine de quatre ans de prison ferme, alors que le second a été condamné à trois ans de réclusion criminelle. Le verdict comprend également une amende de 122.425.620 dirhams, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 18 avril.

Les deux militaires, précisent les sources du quotidien, étaient impliqués dans une affaire de trafic de drogue à l’échelle internationale. Ils avaient participé à six opérations de trafic de chira à partir d’un poste frontalier dans la zone d’Assilah, en plus de leur implication dans une tentative d’exportation de pas moins de 4 tonnes de chira, indiquent les sources du quotidien.

Et de préciser que l’opération a été avortée grâce aux services de surveillance de la Marine Royale qui ont saisi plus de 4 tonnes de chira au large d’Assilah, en plus de 52 barils de carburants, deux bateaux pneumatiques, quatre moteurs, des uniformes maritimes en plastique et d’autres accessoires.

L’enquête ouverte alors par les services sécuritaires sous la supervision du parquet général compétent a permis l’interpellation de toutes les personnes impliquées dans ces opérations de trafic de drogue, dont les deux militaires qui ont été condamnés par la justice chargée des crimes financiers à Rabat. Les deux militaires, précisent les sources du quotidien, avaient perçu des pots-de-vin dépassant les 100.000 dirhams, pour fermer les yeux sur les opérations de trafic en question au niveau des services de surveillance.

Par Mohamed Younsi
Le 17/04/2023 à 20h50