Vendredi à Rabat, les jeunes participants réunis autour de nombreux ministres africains de la Jeunesse se sont penchés, lors d’une plénière, sur le thème «La consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique: opérationnalisation de la résolution 2250 du Conseil de sécurité de l’ONU». Il faut rappeler que la capitale, abrite depuis le 21 février 2022, le nouveau siège de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ), un mécanisme relevant de l’Union africaine (UA), après un passage infructueux par Alger.
Interrogés par Le360, plusieurs participants ont salué le rôle du Maroc et le leadership du roi Mohammed VI dans les domaines de l’émancipation de la jeunesse africaine, de la formation et de la coopération, en soulignant les actions du Royaume pour la promotion de la stabilité et de la paix. Que ce soit de la part du nouveau président de l’UPJ, Moumouni Diallo (Burkina Faso), ou de l’ancienne ministre de la Jeunesse de Madagascar, Ratovoson Tahina Juliana, les éloges envers le sérieux, la crédibilité et la disponibilité du Maroc n’ont pas tari. Le transfert du siège de l’UPJ à Rabat «illustre une reconnaissance des efforts inlassables de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui ne cesse de soutenir les causes de la jeunesse africaine», a affirmé Diallo.
Depuis mercredi, premier jour des travaux de la conférence, les participants ont organisé deux autres plénières, l’une consacrée à «L’atténuation de la crise migratoire en Afrique et élaboration d’approches multisectorielles pour relever le défi» et la seconde à «La consolidation de nos acquis: forger des partenariats vers le programme de la renaissance africaine». La question de la réalisation des objectifs de développement de l’ONU a également été débattue par les conférenciers.
Lire aussi : Inauguration ce lundi du siège de l’Union panafricaine de la jeunesse à Rabat
Il faut souligner que l’ouverture de ce congrès panafricain a été présidée par le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mehdi Bensaid, à côté d président de l'UPJ, Moumouni Diallo, ainsi que de plusieurs personnalités africaines et onusiennes. Bensaid a souligné, à cette occasion, que ce dialogue africain «se doit d'être un espace de débat au cœur des défis qu’affronte la jeunesse d’Afrique, et des opportunités qui s’ouvrent au continent», notant que «l’Afrique est actuellement au centre de la concurrence internationale, de par ses ressources naturelles, ses énormes ressources humaines, notamment ses 400 millions de jeunes africains».
«Il est de notre responsabilité en tant que décideurs et représentants de la jeunesse africaine, a-t-il souligné, de veiller à la construction économique, à poser les jalons de la nouvelle ascension de l'Afrique qui sert indéniablement les intérêts du continent et de ses peuples». De nombreux ministres africains de la Jeunesse participent à cette première conférence de l’UPJ.