Pluies sur Rabat et sa région: la joie des citadins, le soulagement des agriculteurs

D'abondantes pluies se sont abattues ce lundi 4 avril 2022 dans la région de Rabat, ce qui satisfait et rassure le monde agricole.

D'abondantes pluies se sont abattues ce lundi 4 avril 2022 dans la région de Rabat, ce qui satisfait et rassure le monde agricole. . Brahim Mousaaid / Le360

Le 05/04/2022 à 11h08

VidéoLes abondantes pluies qui se sont abattues hier, lundi 4 avril 2022, dans la région de Rabat ont été accueillies avec satisfaction aussi bien par les habitants de la capitale que par les agriculteurs qui y voient un signe favorable pour le reste de la saison agricole.

Les pluies de ce lundi, ajoutées à celles qui ont arrosé ces derniers jours la région de S'houl et d’El Arjat, à 20 km au nord-est de Rabat, ont été qualifiées de «très importantes et utiles» par de nombreux paysans.

Ces derniers redoutaient, il y a encore à peine quelques semaines, une année de disette à cause de la faiblesse et du retard enregistrés des précipitations non seulement dans la région, mais également dans tout le Maroc.

Les témoignages recueillis sur place s’accordent à dire que le volume des pluies des derniers jours ont redonné espoir quant à une fin de saison favorable pour le pâturage et les cultures printanières.

«Nous rendons grâce à Dieu pour ces pluies salvatrices qui vont régénérer certaines cultures», a déclaré Ahmed Bahij, une petit exploitant d’un lopin de terre d’un hectare.

Son voisin, Youssef, un jeune paysan de 35 ans, a fait part de sa joie suite aux dernières précipitations. «Elles sont tombées au bon moment alors que l’opération de distribution des aides aux agriculteurs a commencé», a-t-il souligné, en faisant allusion au début de la distribution de l’orge par l’Etat aux éleveurs.

Dans le centre de Rabat, cette satisfaction est partagée par la population. «Ces précipitations, bien que tardives, sont importantes. Pour nous, c'est un synonyme d'une bonne année agricole, mais aussi d'un retour de la bonne humeur et du bon moral», a estimé Yassine, un jeune cadre de l’administration publique.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 05/04/2022 à 11h08