Pénurie d’eau: nouvelles mesures d’urgence à Tata

Entrée de la ville oasienne de Tata, région de Guelmim-Smara. 

La sécheresse plane toujours sur la gestion publique à Tata, confrontée depuis plusieurs années aux problématiques relatives à l’eau.. DR

Revue de presseAlors que la ville est confrontée depuis plusieurs années à la sécheresse, le gouverneur de Tata a pris une série de mesures pour garantir une meilleure gestion des ressources hydriques. Une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 24/06/2024 à 21h00

La sécheresse plane toujours sur la gestion publique à Tata, confrontée depuis plusieurs années aux problématiques relatives à l’eau. Le gouverneur de cette ville, située au sud-est du Royaume, a annoncé de nouvelles mesures pour une meilleure gestion des ressources hydriques.

Comme le souligne le quotidien Al Akhbar dans son édition du 25 juin, ces nouvelles mesures, annoncées par le gouverneur de Tata le 12 juin, visent à garantir les ressources hydriques disponibles à la population locale dans les meilleures conditions.

Elles ont pour objectif de lutter contre le gaspillage de l’eau et atténuer les conséquences du stress hydrique persistant à Tata. Elles visent également à inciter au changement des comportements quotidiens liés à la consommation d’eau.

Parallèlement, la décision prise par le gouverneur de la ville met fin aux autorisations pour le forage et interdit temporairement l’élargissement et le creusement des puits dans la région. Des exceptions peuvent être accordées pour les travaux de remplacement et dans la limite des précédents puits.

Le gouverneur de la ville ambitionne également d’organiser plusieurs campagnes de sensibilisation au profit des habitants de Tata, contre le gaspillage de l’eau. Cette décision est intervenue quelques jours avant la célébration de la journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse, le 17 juin. Une date symbolique qui vise à mettre en lumière l’urgence d’une gestion durable des terres, alors que la sécheresse constitue un défi environnemental majeur.

Début avril, les réserves de barrages au Maroc ont atteint à peine 31,79%. Un taux qui témoigne de la sécheresse persistante affectant les réserves en eau et, par conséquent, la sécurité alimentaire du pays.

Par Khalil Rachdi
Le 24/06/2024 à 21h00