Face au fléau de l’occupation du domaine public, les autorités de Témara, constituées des élus de la ville, dont la municipalité que dirige Zouhair Zemzami du RNI, n’arrivent toujours pas à trouver une solution à ce problème qui s’aggrave davantage à la faveur de la crise.
Les marchands ambulants occupent les grands espaces publics dans le centre-ville, surtout au niveau des quartiers Massira 1 et Massira 2. Si les nombreuses ruelles proches de ces deux quartiers voient leurs trottoirs envahis par les vendeurs ambulants de légumes, de fruits, de poissons et de vêtements usagés, les grandes avenues limitrophes n’échappent pas, elles non plus, à ce phénomène.
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Les habitants sont unanimes pour dire que le secteur informel pose un «grave problème à Témara et à Ain Atig», une cité rurale née de la poussée du béton et de l’apparition de certaines constructions anarchiques.
Les marchands ambulants, dont quasi-totalité est issue de l’exode rural, se défendent en faisant endosser la responsabilité de l’anarchie aux autorités locales.
«Nous nous sommes regroupés au sein d’une association de défense des droits des marchands ambulants, mais malheureusement il n’y a que des promesses», a déclaré un membre de cette association qui appelle, une nouvelle fois, le maire de la ville, Zouhair Zemzami, à tenir ses promesses électorales. En attendant, le secteur informel à Témara continue d'occuper rues et avenues.