Migration clandestine: de plus en plus d’Algériens tentent de rejoindre Sebta par le Maroc

Une embarcation en mer avec des migrants à bord. (Photo d'illustration)

Revue de presseDe plus en plus d’Algériens tentent de rejoindre le préside occupé de Sebta par le Maroc pour y attendre l’opportunité de gagner l’Espagne à la nage. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Assabah.

Le 29/08/2024 à 22h22

Les immigrés clandestins algériens ont modifié leur trajectoire d’émigration vers l’Europe. Alors qu’auparavant, ils tentaient de gagner l’Europe par la Lybie et la Turquie, ils cherchent aujourd’hui à gagner les villes du Nord du Maroc d’où ils pourront rejoindre le préside occupé de Sebta avant de tenter la traversée vers l’Espagne.

D’après Assabah du vendredi 30 août, le nombre d’Algériens qui sont entrés au Maroc pour rejoindre Fnideq, Tanger et Mdiq a considérablement augmenté. D’ailleurs, des dizaines d’entre eux ont réussi, ces derniers jours, à

rejoindre à la nage l’enclave occupée. Des vidéos diffusées par des médias espagnols montrent l’arrivée d’un groupe d’Algériens composé de familles entières, suppliant les fonctionnaires de l’administration espagnole de ne pas les refouler vers le Maroc.

Ils ont déclaré aux autorisés espagnoles avoir quitté l’enfer algérien pour chercher du travail en Europe et sauver leurs familles qui vivent dans la misère dans leur pays. Par la route de Sebta, ils se sentent plus en sécurité que sur les côtes algériennes, tunisiennes, libyennes ou turques où ils sont soumis à des méthodes brutales.

Désormais, ils prennent l’avion de Tunis à destination de Casablanca pour se diriger vers Sebta, indique Assabah. Certains ont réussi à obtenir l’asile politique en prétendant être membres du hirak et poursuivis par les autorités algériennes. Il faut rappeler que la ville de Fnideq a connu, ces derniers jours, un afflux massif de migrants clandestins, de diverses nationalités, qui ont envahi les côtes de Sebta en profitant de la faible visibilité due à un épais brouillard malgré l’utilisation des caméras thermiques et des drones par les autorités des deux pays.

Par Hassan Benadad
Le 29/08/2024 à 22h22