Maroc Vert: des peines de prison à l’encontre de hauts responsables poursuivis pour détournement de fonds

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Revue de presseKiosque360. La Chambre criminelle chargée des crimes financiers près la Cour d’appel de Casablanca vient de condamner douze responsables à des peines de prison allant de six mois à deux ans. Ces responsables étaient accusés de détournement de subventions dans le cadre du Plan Maroc Vert. Les détails dans cette revue de presse tirée d'Al Akhbar.

Le 18/01/2023 à 22h49

L’ancien directeur de la Direction provinciale de l'agriculture à Benlimane, des fonctionnaires de cette direction et le président d’une amicale agricole dans la province de Benslimane, viennent d’être condamnés en première instance pour détournement de subventions accordées aux plantations d’oliviers dans le cadre du Plan Maroc Vert.

Ainsi, la Chambre criminelle chargée des crimes financiers près la Cour d’appel de Casablanca a condamné, en première instance, «six accusés à une peine de deux ans de prison ferme, assortie d’une amende de 20.000 dirhams, alors que quatre autres se sont vu infliger une peine d’une année de réclusion criminelle, assortie d’une amende de 10.000 dirhams». Les deux autres accusés ont été condamnés à six mois de prison avec sursis et une amende de 5.000 dirhams, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du jeudi 19 janvier.

Dans le volet civil de cette affaire, font savoir les sources du quotidien, «les accusés ont été également condamnés à verser une somme de 200.000 dirhams à une amicale qui s’est constituée partie civile».

Cette affaire, rappelle le quotidien, avait éclaté lorsque «le président de la commune de Bir Ennasr, dans la province de Benslimane, avait saisi les autorités compétentes à propos de détournements qui auraient émaillé les aides financières accordées par l'Etat pour un projet de plantation de 1.500 hectares d’oliviers dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Maroc Vert». L’enquête ouverte alors par la justice sur la base d’un audit réalisé par le ministère de l’Agriculture avait dévoilé que «les détournements s’éléveraient à plus de 30 millions de dirhams», mettant sur la sellette quatorze accusés. Par la suite, indique le quotidien, «l’affaire a été confiée au juge d’instruction chargé des crimes financiers qui a poursuivi, en fin de compte, douze accusés en état de liberté provisoire». 

Par Mohamed Younsi
Le 18/01/2023 à 22h49